A Majorque, Antoine Warnier n'a pas joué les premiers rôles. Aucune surprise à cela puisque le coureur de WB-Aqua Protect-Veranclassic aborde la saison 2018 avec un retard de préparation par rapport à ses coéquipiers. "En raison de ma fracture à la main, j'ai dû couper plus longtemps. Sur le Challenge de Majorque, j'ai repris en douceur", admet-il auprès DirectVelo.

Habitué des épreuves par étapes françaises du mois de février, le cinquième du Tour de Wallonie 2015 a allegé son programme pour les prochaines semaines. "D'accoutumée, je démarre à bloc la saison. J'en paie le contre-coup par la suite. Cette fois-ci, nous avons adopté la stratégie inverse. C'est pourquoi je ne roulerai que le Trophée Lagueiglia (1.HC), les Boucles Sud-Ardèche et la Drôme Classic (1.1) en février. Je partirai en stage en Provence avant de courir en l'Italie afin de monter en puissance."

COURIR SANS PENSER AU LENDEMAIN

Plus tard dans la saison, le quatrième de la Volta Limburg Classic a sélectionné le mois de mai où il voudrait vraiment être compétitif. "Il y a de belles épreuves à cette période où l'équipe pourrait briller. Le Tour de Belgique est également un rendez-vous à part."

Même si le Wallon est en dernière année de contrat, le coureur de 24 ans se met moins la pression que les années précédentes. "Auparavant, je me posais trop de questions. Ce stress a sans doute provoqué plusieurs chutes. Maintenant, je suis davantage serein, j'ai appris à courir au jour le jour sans penser à l'étape du lendemain", conclut-il.