Julian Lino s’est « repris en main »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Avec une quatrième place sur le Circuit de la Vallée de la Loire, Julian Lino a lancé sa saison. Même s’ils sont tombés sur deux coureurs du Vendée U trop rapides dans le final, les Nantais se sont montrés actifs (voir le classement). “Nous avons un bon groupe et nous avons les crocs. Nous étions en supériorité dans le bon groupe mais le parcours n’était pas assez sélectif pour faire la différence. Nous finissons 3e et 4e mais nous avons su mettre des choses en place”, explique-t-il à DirectVelo.

Julian Lino a choisi l’UC Nantes Atlantique pour 2018 après une année plutôt compliquée au VC Pays de Loudéac malgré deux victoires en contre-la-montre (Circuit du Mené et Flèche d’Armor, NDLR), sa spécialité. “Je ne me suis jamais vraiment senti à mon niveau en 2017. Je n’ai jamais vraiment trouvé mon poids de forme. Et puis, je n’ai pas fait le programme que j’espérais, on ne m’a pas souvent fait confiance. Ce sont des choses qui ne m’ont jamais permis d’être dans une bonne dynamique”, indique-t-il.

« MONTRER QUE JE PEUX GAGNER »

Cet hiver, Julian Lino a tout changé : nouvel entraîneur, nouvelle équipe et préparation différente. "Je me suis repris en main, confie le coureur âgé de 21 ans. Il fallait que je change des choses pour reprendre confiance. 2017 n’aura pas été simple mais j’ai progressé psychologiquement. Je rêve d’une carrière pro donc je dois montrer que je suis capable de gagner de belles courses et pas simplement des chronos. La saison est partie du bon pied et le but sera d’être en forme au mois de mars”.

Les prochains week-ends seront importants pour le Breton qui visera les classiques de sa région. “Il n’y en a pas une en particulier. Elles sont toutes belles et je pense que les parcours me correspondent. Il y aussi Bordeaux-Saintes qui va vite arriver en Coupe de France. Pour l’instant je m’amuse sur le vélo, nous sommes acteurs avec l’équipe donc il n’y a plus qu’à aller gagner, s’enthousiasme-t-il. Je sens que je suis un coureur neuf. Je n’ai jamais disputé une Classe 2 d’une semaine par exemple, j’ai encore une marge de progression”.

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