Le petit Tour de France du CMC

Crédit photo DirectVelo.com

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Les maillots bleus et blancs du Centre Mondial du Cyclisme sont de retour en force cette saison dans les pelotons français. "Nous serons présents au Circuit des Ardennes, au Tour de Bretagne, au Tour Alsace et à Paris-Roubaix", annonce Jean-Jacques Henry, entraîneur du CMC à DirectVelo. Il aimerait conclure ce petit "Tour de France" en fin de saison au Tour de l'Avenir "mais pour l'instant on ne sait pas si les organisateurs pourront nous inviter. Nous passerons après toutes les autres nations".

COMPRENDRE LA COURSE

La semaine dernière, l'équipe formatrice de l'UCI était de passage en Bretagne pour disputer deux Elites Nationales : le Souvenir Louison-Bobet et le Circuit du Morbihan. "Dans ces courses, ils sont là pour observer la course et pour comprendre son déroulement. Je ne désigne pas de leader, ils courent en équipe mais chacun a sa chance", explique Jean-Jacques Henry. Après avoir raté le bon coup le samedi, Barnabas Peak termine 11e du Circuit du Morbihan, dimanche.

Le Hongrois revient au "petit conservatoire" de l'UCI pour la seconde année consécutive. Ce n'est pas un redoublant pour autant. "Dans le cadre de la formation de nos coureurs, c'est important de les suivre sur plusieurs saisons car ils ont des lacunes techniques importantes", rappelle Jean-Jacques Henry.

TIAGO LE RELAIS

L'ancien médaillé de bronze du Championnat du Monde Juniors observe le décalage entre les pays neufs du vélo et ceux à forte tradition cycliste. "En France, un coureur est confronté à des pelotons importants dès ses 14 ans alors que nous récupérons des coureurs qui disputent des épreuves avec quinze concurrents au départ. Nos coureurs ont du potentiel  mais à cause de leurs manques tactiques ou techniques, ils se retrouvent à l'arrière du peloton".

Cette année, la jeune troupe internationale compte un Panaméen, des Serbes, un Hongrois mais aussi un Polonais et un Portugais, Tiago Antunes, 9e de la Course de la Paix l'an dernier. Sa présence au milieu de représentants de pays sans tradition cycliste peut surprendre. "Nous répondons aux demandes des fédérations. C'est le cas pour Tiago. Certes, le vélo est développé au Portugal mais sa présence m'intéresse. Grâce à lui je gagne du temps en terme d'apprentissage. Il me sert de relais au milieu du peloton en parlant avec ses équipiers". La mallette pédagogique du Centre Mondial du Cyclisme est pleine de ressources.

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