Pierre-Yves Chatelon : « On pouvait prétendre à mieux »

Crédit photo Edith Lebleu

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L'Equipe de France Espoirs a vécu un Tour des Flandres difficile ce samedi. “Sur ce genre de courses, il faut de la réussite et aujourd’hui (samedi), nous ne l’avions pas”, résumait Pierre-Yves Chatelon, le sélectionneur national, auprès de DirectVelo quelques minutes après la troisième manche de la Coupe des Nations. Après le podium de Mathieu Burgaudeau sur la Kattekoers, les Bleus espéraient un nouveau grand résultat, mais ils ont finalement dû se contenter d’une 8e place pour Damien Touzé (lire sa réaction). “Il  a sauvé les meubles alors qu’il était seul dans un groupe de 30 coureurs dans le final, même s’il s’est fait enfermer dans le sprint et qu’on pouvait prétendre à mieux. Mais le podium était délicat à aller chercher. On ne fait pas choux blanc à la Coupe des Nations et c’est une consolation”.

Si les tricolores n’ont pas pu peser dans le final, c’est d’abord parce que la plupart de ses membres ont été écartés sur ennuis mécaniques. “Cela a vite été le cas d’Alexys Brunel, puis de Pierre Barbier”, regrette Chatelon. Surtout, le sélectionneur a vite compris que Mathieu Burgaudeau n’était pas dans un grand jour. “Il sortait d’un très bon Triptyque des Monts-et-Châteaux mais il arrive en fin de cycle, sans doute, et c’est compréhensible : il a connu une journée sans, ça peut arriver”.

« DES CONTINENTAL DÉGUISÉES »

Au rang des satisfactions malgré tout, le bon comportement d’Aurélien Paret-Peintre, qui a fait la course. “Aurélien a su prendre l’échappée et respecter les consignes qu’on lui avait données. Quand il est arrivé à la première reconnaissance mardi, il nous avait dit que c’était quand même dur… Mais finalement, en compétition, ça passe. Il s’en est bien sorti. C’est un des motifs de satisfaction du week-end. C’est simplement dommage qu’il n’ait pas pu raccrocher le groupe Touzé dans le final”. 

Une chose est sûre : le niveau semble de plus en plus élevé en Coupe des Nations et il faut être au top de sa condition pour espérer jouer avec les meilleurs. “Il y a des équipes nationales qui sont des Continental déguisées”, lâche le sélectionneur. “Je pense à la Norvège ou à l’Australie par exemple. C’est sûr que ça fait remonter le niveau… Mais c’est bien, c’est formateur pour nos jeunes espoirs. Par contre, c’est aussi pour ça que parfois, on retrouve des scénarios types des courses pros. Enfin, ce n’était pas le cas ici au Tour des Flandres”.

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