Vainqueur du Circuit Boussaquin, lundi dernier, Guillaume Gaboriaud a retrouvé le chemin du succès en Elite Nationale. Lui qui avait connu plusieurs pépins en 2017 après avoir remporté une étape du KBE (2.2) et  le GP de Nogent sur Oise en Coupe de France DN1, il y a deux ans. “C’est un vrai soulagement ! J’ai pas mal galéré la saison dernière. J’ai fait beaucoup d’efforts pour revenir à chaque fois mais j'enchainais avec une chute. Je commençais à douter de pouvoir retrouver mon niveau de 2016 et ce n’est pas facile”, avoue-t-il à DirectVelo.

« COMPLETEMENT A LA RUE A VOUGY »

Présent dans le bon groupe au Circuit Boussaquin, Guillaume Gaboriaud a préféré jouer sa carte au sprint. “J’avais de très bonnes jambes. Je sentais que sur un parcours difficile, ça répondait bien. J’ai vu que David Menut avait lâché dans le dernier tour donc je me suis dit que j’étais sans doute le plus rapide au sprint. J’ai retrouvé mes automatismes dans le final, raconte-t-il. Ce n’est sans doute pas ma plus grande victoire mais mentalement, ça me fait beaucoup de bien. C’est un peu comme ma victoire en août dernier (le Grand Prix Mujica NDLR). Ce n’était qu’une toutes catégories mais vu ma saison, ça m’avait fait beaucoup de bien”.

Le secret pour revenir à son meilleur niveau ? Entraînement et soutien des proches car le début de saison du coureur de l’Occitane CF avait été compliqué. “Je suis rentré malade de Tunisie fin mars mais je ne m’en suis pas vraiment préoccupé. Et puis à Vougy qui devait pourtant me convenir, j’étais complètement à la rue. C’était un gros coup au moral, se rappelle-t-il. La semaine suivante j’ai coupé trois jours. J’étais en train de perdre ma motivation à force de courir après la forme. Je dois remercier ma copine qui a été à 200% derrière moi. Elle a même fait une petite vidéo avec plusieurs amis qui m’encourageaient. Ca m’a boosté”.

« RECORD DE WATTS BATTU »

Guillaume Gaboriaud reprend alors la route avec cinq jours à la montagne. “J’ai de nouveau battu un record de watts qui datait de 2016. Je pense que j’ai besoin de me sentir bien à l'entraînement pour marcher en course. Le retour du beau temps m’a fait énormément de bien. Sur 14 jours de course, on a du avoir deux jours de soleil. J’ai vraiment du mal sous la pluie donc je suis content quand le printemps arrive”, prévient-il.

La pluie devrait revenir faire un crochet par la France ce dimanche car l’on annonce des averses sur Paris-Mantes (1.2). Une course qu’il a cochée. “J’appréhende un peu la météo mais si j’ai les jambes du week-end dernier, je devrais être dans le coup. Il y a aussi les prochaines manches de la Coupe de France qui me correspondent tout comme le Championnat de France que j’ai reconnu. C’est encore loin mais je pense que la course sera assez sélective”.