Léo Bouvier : « J'ai changé »

Crédit photo Elise Chauveau

Crédit photo Elise Chauveau

Cet été, tout semble plus facile pour Léo Bouvier. Depuis plusieurs semaines, le sociétaire du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com se montre à son avantage, en témoigne deux 12e places sur les Grand Prix de Nogent-sur-Oise (1.2) et de Pérenchies (1.2). Quelle a été la source du déclic ? ''J'ai eu du mal sur le TNM (Tour Nivernais Morvan, NDLR), fin juin. Je me suis dit que je n'allais jamais passer les bosses et que j'allais rapidement bâcher. Pourtant, je me suis accroché chaque jour et j'ai terminé 13e de la 3e étape alors que j'étais dans la pampa pendant vingt kilomètres. Sur la dernière étape, j'ai terminé 6e. Je me suis dit que je pouvais réaliser des choses correctes et ne pas trop subir'', explique-t-il à DirectVelo.

S'il se réjouit de pouvoir ''exister'' sur des épreuves de Classe 2 et de se ''frotter à de grands coureurs'', ces deux places d'honneur ne rassasient pas totalement le coureur de 19 ans. ''C'est sympa de marcher, ça permet de progresser mais ce n'est pas encore un Top 10. C'est bien mais ce n'est pas encore exceptionnel, je ne veux pas m'arrêter là''. Suite à ces bonnes prestations, l'ancien athlète de l'Amicale Cycliste Bisontine attend beaucoup de sa fin de saison. Il espère faire perdurer sa dynamique, dans l'optique de confirmer pleinement les promesses entrevues. ''Le bilan de 2018 reste mitigé. Si je continue à progresser, ça peut être une belle saison mais pour l'instant, ce n'est pas encore génial. Il faut bien faire les choses''.

« ENVIE DE FAIRE MIEUX »

Pour ce faire, le Dijonais promet de se donner les moyens grâce à davantage de rigueur qu'auparavant. ''Je vais essayer de prendre confiance, d'être sérieux et régulier, que cela soit à l'entraînement ou sur la nourriture. Avant, je ne faisais pas les choses correctement, c'était toujours en dents de scie, mais je sens que j'ai changé. J'ai envie de faire mieux''. Bien qu'il entende se montrer plus appliqué, Léo Bouvier souhaite malgré tout conserver son état d'esprit jovial. La bonne humeur sera toujours de rigueur au sein de la formation bourguignonne. ''Quand on part tout un week-end ensemble, si ce n'est pour pas rigoler, ça ne donne pas envie de courir. C'est toujours plus sympa de travailler dans ces conditions''.

Pour sa première saison en DN1, le 4e du Grand Prix Bob Jungels 2016 s'est parfaitement fondu au sein du collectif du SCO Dijon. ''C'est vraiment une bonne équipe qui fait confiance aux jeunes pour leur permettre de progresser. La plupart des autres équipes reposent sur des coureurs expérimentés. À Dijon, ce n'est pas la même mentalité et c'est vraiment plus sympa''. En cette fin de saison, Léo Bouvier se tiendra à l'affût, prêt à bondir sur la moindre opportunité. ''Il reste encore de belles courses comme les manches de Coupe de France DN1 ou le Tour de Moselle. Il y a des coups à jouer, il faudra être là pour en profiter'', souligne le 7e du Grand Prix de Villette d'Anthon. 

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