Adrien Guillonnet a tout donné

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Au sommet de la Planche des Belles-Filles, Adrien Guillonnet a placé ses pions en vue de bien figurer au classement général du Tour Alsace (2.2). Grâce à cette 4e place sur la troisième étape, le pensionnaire du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com a décroché le meilleur résultat de sa carrière sur une épreuve de Classe 2. DirectVelo fait le point avec le grimpeur francilien.

DirectVelo : Qu'attendais-tu de cette arrivée au sommet ?
Adrien Guillonnet : Je ne savais pas trop quoi attendre de cette étape. Quand on court en Classe 2, on ne connaît pas vraiment la valeur et les qualités des professionnels. Je pense que je peux être content de moi parce qu'à ce niveau, il y a des coureurs très costauds. Au Tour de Savoie Mont-Blanc, les Vorarlberg dominaient et là, je suis dans le coup. Finalement, le plus fort de la course, c'est Geoffrey (Bouchard).

Comment as-tu géré l'étape ?
C'était une course de côte. J'espérais qu'il y ait plus de mouvements mais ça a roulé tempo tranquille toute la journée. Pourtant, avec la chaleur, tout le monde était usé. Je n'étais pas très bien placé au pied de la montée, mais je n'étais pas non plus dernier. L’écrémage s'est fait petit à petit et j'ai laissé faire parce que ce n'était pas à moi de prendre les choses en mains. Sur le papier, il y avait de plus grosses équipes. C'est monté vite, notamment Geoffrey (Bouchard). Finalement, je me suis retrouvé avec les meilleurs. On était sept ou huit et j'ai laissé faire. Avec la chaleur, je ne voulais pas me mettre dans le rouge trop tôt dans l'ascension pour ne pas exploser. À la fin, j'ai tout donné. C'était franchement très difficile. Je n'avais jamais fait cette montée mais je savais que la fin était dure.

« TOUT PEUT ALLER VITE »

La victoire de Geoffrey Bouchard constitue-t-elle une surprise pour toi ?
C'est un effort de vingt minutes, sans avoir grillé de cartouches auparavant. Geoffrey (Bouchard) est très fort sur ce type d'effort. Ils ont monté plus vite que l'an dernier donc il était très fort. Il surfe sur la très bonne forme qu'il a depuis plusieurs semaines. Comme je cours régulièrement avec lui, je vois qu'il grimpe bien. Et quand je vois que je ne suis pas très loin derrière lui, cela ne me surprend pas vraiment. Je ne suis pas non plus monté sur un rythme de folie. Cela montre donc que c'était peut-être les autres qui étaient soit moins forts, soit plus sensibles à la chaleur.

Et désormais, la priorité sera de bien figurer au classement général ?
Je ne sais pas à quel niveau sont les autres. Aujourd'hui (vendredi), ils ont montré qu'ils n'étaient pas plus forts que moi mais c'était une ascension sèche, sous la chaleur. Demain (samedi), ça sera une course très différente. Cela sera usant tout au long de la journée et peut-être que d'autres coureurs seront meilleurs. Je suis placé au général et mon but était de faire le meilleur classement possible. Demain (samedi), tout peut aller très vite, dans les montées comme dans les descentes.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Adrien GUILLONNET