Un « calendrier difficile à gérer » pour les Conti françaises

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Au fil des années, le calendrier de courses s'amaigrit, en août, en France. Paris-Corrèze (2.1) et Châteauroux Classic de l'Indre (1.1) ont disparu, et cette année, le Tour de l'Ain (2.1) a été avancé au mois de mai. Un vrai casse-tête pour les équipes Continental de l'Hexagone qui ont dû s'adapter. "Nous avons habituellement un trou en juillet. Ce qui n'a pas été le cas cette année. Mais nous avons dû gérer le décalage du Tour de l'Ain et ça n'a pas été facile", indique Frédéric Delcambre.

DE NOUVELLES COURSES AU PROGRAMME

Avec un groupe de treize coureurs, Roubaix-Lille Métropole avait envisagé de doubler pour la première fois la Polynormande (1.1) et le Tour Alsace (2.2). Mais le déplacement dans l'Est de la France a été annulé en raison d'une sélection pour le Tour de Wallonie (2.HC). "Malgré tout, nous avons des coureurs qui sont restés trois semaines sans courir, regrette Delcambre. Il ne faudrait pas que ça arrive cinq fois dans l'année. Nous avons la chance que nos coureurs puissent disputer des kermesses belges ou des Elites. Ça leur a permis de garder le rythme". Preuve en est avec Pierre Gouault qui a terminé 2e à la Polynormade (1.1) pour sa « reprise ».

Les coureurs de St-Michel-Auber 93 ont également dû innover. Après la traditionnelle coupure post-Championnat de France, les Franciliens sont partis en stage à la montagne, près d'Annecy (Haute-Savoie). "Puis nous avons repris sur des épreuves de Classe 2, au GP de Pérenchies puis au Kreiz Breizh Elite. Certains sont allés sur des épreuves Elites pour courir un maximum. Avec dix éléments, il reste à chaque fois trois coureurs qui n'ont pas un bon calendrier. C'est sûr que les mois de juillet et août sont assez critiques", regrette Stéphane Javalet.

PEU DE PLACE POUR LES STAGIAIRES

Ce calendrier réduit -même si les équipes enchaînent le Tour du Limousin et le Tour du Poitou-Charentes qui débute ce mardi- et la réduction du nombre de coureurs par équipes sur les courses laissent peu de places aux stagiaires. Ainsi, Roubaix-Lille Métropole a choisi de ne pas tester de jeunes coureurs. "C'était le plus raisonnable, assure Delcambre. Un gamin, on aime le connaître, voir son comportement et le faire courir. Si c'est pour faire une course... En septembre, ce sont des courses d'un jour et nous avons déjà six gars qui resteront à la maison !".

La formation St-Michel-Auber 93 s'est, elle, laissée tenter en engageant pour l'été deux coureurs, Dylan Guinet, membre de sa réserve, et Dylan Maldonado, le frère de son sprinteur-puncheur Anthony. "Mais ils ont été prévenus : nous avons dix bons coureurs qui sont motivés jusqu'à la fin de saison. Ils vont tout de même pouvoir courir lors du bloc Paris-Bourges, Tour de Vendée et Paris-Tours", prévient Javalet.

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