Centre Mondial : « Collectivement, nous sommes là »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Jean-Jacques Henry est satisfait de ses garçons. Au moment d'établir le bilan du Tour de l'Avenir, l'entraîneur du Centre Mondial du Cyclisme a plusieurs satisfactions. "Dans l'ensemble, ce n'est pas trop mal, apprécie-t-il. Nous avons montré une bonne homogénéité, avec une 5e place au classement par équipes. Nous avons perdu des coureurs malades (Tegshbayar Batsaikhan et Abderrahim Zahiri, NDLR). Collectivement, nous sommes là. Physiquement, les gars étaient présents mais il manque un petit truc pour faire partie des meilleurs. Mais c'est quand même le niveau mondial !".

« UN PETIT MANQUE DE CONFIANCE »

Selon le Breton, ses coureurs ont réalisé quelques erreurs tactiques et techniques. Et ont manqué "un petit peu de confiance" en début de course. "Ils loupaient les échappées alors qu'ils étaient proches de les prendre. Nous en avons pris quelques unes qui étaient dangereuses pour les leaders donc ça revenait de suite. Il ne manque pas grand chose, juste un peu d'apprentissage", estime l'ancien coureur pro.

Pendant dix jours, le Centre Mondial du Cyclisme a surtout été présent en second rideau. "Il y avait un groupe d'une quinzaine de coureurs plus forts que nous", indique Jean-Jacques Henry. Le CMC avait fait le déplacement pour jouer les victoires d'étapes. La structure basée à Aigle (Suisse) avait pris le départ sans vrai leader. "Nous avons simplement protégé nos grimpeurs jusqu'à la montagne", fait savoir Henry. Pour les Alpes, il comptait sur le Marocain Abderrahim Zahiri et l'Ethiopien Hafetab Weldu (23e), coureurs de Continental venus renforcer le CMC pour le Tour de l'Avenir.

FRANKLIN ARCHIBOLD REVIENDRA

C'est finalement Franklin Archibold qui peut se féliciter d'avoir le meilleur bilan, avec une 15e place au classement général final (voir classements). "Franklin est fort mais il a besoin d'apprendre. C'est la première année où il évolue à ce niveau-là. Il a progressé au fil des semaines. Au Tour de la Tarentaise, il se débrouillait bien en montagne. Nous sommes ensuite allés au Tour Alsace, et tout d'un coup il a coincé dans la montagne. On se demandait comment ça allait se passer au Tour de l'Avenir, et on a vu qu'il était plutôt bien", apprécie Henry.

Le Panaméen de 21 ans devrait être l'un des moteurs du CMC en 2019. "Il faut être patient avec eux, confie Henry. Je suis satisfait de voir que les coureurs ont progressé. Certains, comme Barnabas Peak et Antonio Barac, ne vont pas revenir avec nous l'an prochain et je suis persuadé qu'on les verra se distinguer dans le futur, dans d'autres équipes", termine-t-il.

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