Maximilien Picoux se rapproche des lauriers

Crédit photo Didier Fourez

Crédit photo Didier Fourez

Maximilien Picoux a décidé de changer d’air en mettant le cap sur la France cette saison. S’il n’a pas forcement atteint ses objectifs, il reste sur un résultat encourageant mardi dernier à la kermesse pro de Grammont. Malgré sa 4e place derrière deux membres de la formation Wanty-Groupe Gobert (voir le classement), l'ancien sociétaire de T.Palm-PCW soufflait le chaud et le froid après cette bonne performance. "Je suis satisfait, mais quand on échoue au pied du podium, il y a une part de déception. Je me dis que j’étais vraiment tout près, mais c’est sûr que c’est déjà un bon résultat. J’espérais y faire une bonne place, mais je ne pensais pas à un Top 5, je voulais simplement profiter de la forme du moment", déclare-t-il à DirectVelo.

Une bonne passe dont n’a pas pu pleinement profiter le coureur athois qui a dû faire une croix sur un de ses grands objectifs de l’année. "J’ai été malade au moment du Championnat de Belgique il y a quelques semaines donc je suis passé à côté. Comme je m’étais bien préparé, je reste sur une bonne lancée et j’espère encore faire quelques bons résultats. D’ici la fin de saison, je voudrais vraiment lever les bras, ce serait la cerise sur le gâteau."

CERTAINES COURSES LUI MANQUENT

Cette saison, le coureur de 22 ans a décidé de donner un tournant à sa carrière en s’exilant vers l’équipe française du VC Rouen 76. "J’ai dû m’acclimater quelque peu aux courses dans l’Hexagone, ce n’est pas la même chose que chez nous, en Belgique. Il y a parfois des grosses différences de niveau dans les courses. J’ai aussi dû m’habituer aux déplacements, ce n’est pas toujours facile pour moi. Après cela et un petit tour du peloton, j’ai vécu une saison qui s’est quand même bien déroulée avec quelques bons résultats à la clé. J’ai montré que je confirmais ma saison précédente. Je voulais vivre un nouveau challenge et cela m’a fait du bien. J’ai pu découvrir autre chose, mais en début d’année, quand je voyais le Samyn ou d’autres belles courses, cela me manquait quand même. C’est le seul point négatif de ce changement d’air."

Le 4e de la dernière étape du Tour de Normandie (2.2) doit également faire face à de nouvelles physionomies de courses. "En France, quand un bon groupe d’une dizaine d'éléments s’échappe dès les premiers kilomètres, on peut dire que c’est fini, le peloton ne les reverra plus. Les échappées vont souvent au bout, même sur des courses à étapes, c’est bien moins contrôlé qu’en Belgique", précise Maximilien Picoux, qui comme son équipe, n’a pas toujours eu le sourire cette saison. "Nous avons eu pas mal de malchance, les résultats ne sont pas ceux fixés en début d’année, mais nous avons quand même obtenu quelques places d’honneur. Nous avons par exemple remporté l’Essor Breton, épreuve par étapes reconnue en France". Taruia Krainer vient d'ajouter les Trois Jours de Cherbourg au palmarès du club. Alors que les équipes se construisent petit à petit pour l’an prochain, Maximilien Picoux, qui espère toujours devenir professionnel, ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir. "C’est un peu flou, mais cela discute, il y a des possibilités en France. J’ai fait une bonne saison, mais pas la grosse saison que je souhaitais réaliser", conclut-il.

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