Mondial Femmes : Une préparation ardéchoise pour les Belges

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Cette année, le Tour d’Ardèche Féminin est passé en catégorie 2.1. Une situation qui a eu pour conséquence logique de voir le niveau de l’épreuve augmenter pour cette édition 2018. Parmi les formations présentes sur les routes ardéchoises cette année, de nombreuses équipes nationales, dont celle de la Belgique. Ludwig Willems, le sélectionneur national, a fait le choix d’emmener les six filles qui s’apprêtent à participer au Mondial autrichien sur les sept étapes du Tour d’Ardèche au préalable. Il explique son choix auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Pourquoi avoir choisi, cette année, le Tour d’Ardèche comme ultime préparation au Championnat du Monde ?
Ludwig Willems : Nous étions déjà venus ici il y a six ans et je voulais absolument revenir cette saison pour préparer le Championnat du Monde. Ce Tour d’Ardèche est une course très dure, l’une des courses par étapes les plus difficiles de la saison dans le peloton féminin. En plus, il y a beaucoup d’équipes nationales qui sont venues ici, ce qui prouve que c’est un bon test pour le Mondial.

Le niveau de l’épreuve semble être monté d’un cran cette saison...
Les autres années, c’était en 2.2 et cette année, c’est passé en 2.1. Les organisateurs ont fait des efforts incroyables pour les filles. C’est un autre avantage dans la préparation du Mondial, dans le sens où l’on se rapproche encore plus du niveau que l’on pourra retrouver en Autriche et c’est une bonne chose. C’est même l’idéal, vraiment. Il n’y a qu’à voir la vitesse à laquelle ça roulait sur cette course. Sur la 2e étape par exemple, ça a roulé à 42 km/h de moyenne. C’est très bien.

« UN TOP 5 VOIRE UN TOP 10 SERAIT DÉJÀ UN BON RÉSULTAT »

C’est également une bonne chose pour la cohésion du groupe !
Bien sûr que ça aide. Il y a un bon groupe, qui vit bien. C’est important d’être ensemble pour le groupe. Le fait d’être ici tous ensemble, pendant plus d’une semaine, ne peut être que bénéfique. Cela permet de prendre des repères.

Que peut espérer la sélection belge sur ce Mondial ?
C’est difficile à dire. Nous n’avons pas une fille qui fait partie des meilleurs mondiales, au top de la hiérarchie. Sofie De Vuyst ou Githa Michiels sont capables de rester longtemps dans le groupe principal et espérer faire une place, je pense. De là à espérer être dans le Top 5 voire le Top 10… Ce serait déjà un bon résultat. Si nous avons deux-trois filles toujours présentes dans le final, nous serons déjà content.  

Mots-clés

En savoir plus