Tony Périou a des repères dans la boue

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Tony Périou est parti à la chasse aux points UCI, en Espagne, ces deux derniers week-ends. L'objectif ? Prétendre à de meilleures lignes de départ sur les cyclo-cross. Classé 11e, 13e, 11e et 4e sur les quatre courses auxquelles il a participé, le coureur du VC Pays de Loudéac dresse un bilan mitigé de ses deux déplacements. "Mais le résultat de dimanche dernier me rassure. Je finis 4e alors qu'il y avait un beau plateau. Cela prouve que je suis en forme. Ces deux week-ends m’ont permis de faire un beau bloc avant les prochains objectifs", estime-t-il auprès de DirectVelo.

UNE BONNE PREMIÈRE MANCHE

Le coureur de 23 ans se dit satisfait de son début de saison pour sa deuxième année chez les Elites. "J’ai fait une bonne première manche de Coupe de France à Razès (7e). Je suis parti sur de bonnes bases par rapport à l’an passé. Je ne suis pas déçu pour ma non-sélection au Championnat d'Europe. Je m’y attendais. Les coureurs sélectionnés méritaient leur place", analyse le Champion de France Espoirs 2017.

Ce dimanche, à Pierric (Loire-Atlantique), Tony Périou espère confirmer son Top 10 acquis lors de la première manche de la Coupe de France. "Mon ambition est de rester dans le Top 10. On verra comment est le circuit mais je pense qu’il sera gras. J’ai déjà participé une fois au cyclo-cross de Pierric mais c’était il y a longtemps. Je ne m’en rappelle plus, confiait-il en milieu de semaine. Mon avantage est d’avoir fait quatre chantiers en Espagne. J’ai déjà des repères dans la boue".

LE CHAMPIONNAT DE BRETAGNE COMME OBJECTIF

Arrivera ensuite un objectif majeur de sa saison : le Championnat de Bretagne, disputé mi-décembre. "Je souhaite devenir Champion de Bretagne mais j’aurai fort à faire face à Matthieu Boulo, reconnaît le Finistérien. J’espère être également présent aux manches de la Coupe du Monde de Namur, Heusden-Zolder et Pontchâteau".

Le 16e du Championnat de France Elite de Quelneuc jongle entre son travail et le vélo. "Ce n’est pas toujours facile. En hiver, j’ai un planning allégé avec  seulement 25 heures par semaine, regroupées le mardi, mercredi et jeudi. Cela me fait des bonnes journées surtout que le mardi et mercredi c’est également mes deux gros jours d’entraînements. Il m’arrive de finir tard. Ce n’est pas toujours facile pour récupérer avec ces grosses journées", conclut-il.

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