A Tenerife, Lennert Teugels a fui la pluie belge

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Libéré de la pression concernant l'avenir incertain de l'équipe Cibel, Lennert Teugels peut maintenant se préparer pour la saison 2019. La semaine dernière, le Brabançon était en stage à Tenerife en Espagne avec son coéquipier Gianni Marchand. "Ce n'est pas que je ne supporte pas le froid mais je hais surtout la pluie", précise-t-il pour DirectVelo. Les deux coureurs ont roulé 1351 kilomètres et ont accumulé plus de 33.000 mètres de dénivelé positif. "Nous sommes prêts pour 2019." Pourtant, tout ne s'est pas déroulé comme prévu. "Les conducteurs ne font pas attention aux cyclistes. Premier arrivé, premier servi est la règle."

Après cette semaine, le deuxième du Tour de Vendée a retrouvé sa compagne Laura Vaninionpaa, également active dans les pelotons dans la nouvelle équipe S-Bikes Bodhi Cycling Team. Ils se comprennent tout de suite pour parler vélo. "Elle a même rapidement appris le néerlandais. Je trouve que c'est un avantage de partager notre passion commune. Nous faisons attention à notre alimentation et elle sait ce que c'est que de rentrer crâmé à la maison."

DÉBUT DE SAISON REPORTÉ POUR CIBEL

En 2018, le coureur de 25 ans a beaucoup roulé au service de Roy Jans et de Jimmy Janssens. Ces deux coureurs sont partis chez Corendon-Circus. Le troisième du Kreiz Breizh Elites s'attend à jouer plus souvent sa chance personnelle. Avec comme période cochée dans son agenda, la fin du mois de mai. "A partir de la Flèche du Sud, il n'y aura que des courses 1.1 en France sur des parcours accidentés où les sprinteurs peuvent passer à la trappe. Donc, cela m'intéresse. Le Championnat de Belgique marquera un terme à la première partie de saison."

Cette campagne 2019 commencera plus tard puisque les coureurs de Cibel ont dû renoncer à l'Etoile de Bessèges. "Dommage. C'est à cause de ces soucis de sponsoring. Celui qui sort de ces courses de préparation en France est parfaitement rôdé pour la suite. Mais bon en soi, les classiques flandriennes ne sont pas trop ma tasse de thé. Donc ce n'est pas si grave", conclut-il.

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