Pierre Barbier : « J’ai lancé un peu tard »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Pierre Barbier est dans le jeu. Dès son premier jour de course de la saison, le sociétaire de la formation Natura4Ever-Roubaix Lille Métropole a pris la 3e place de la 1ère étape de l’Etoile de Bessèges. Dans le faux-plat montant qui menait les coureurs vers la ligne d’arrivée de Beaucaire, le sprinteur a eu du mal à déborder Bryan Coquard et Sacha Modolo, les deux hommes qui le devancent finalement au classement de l’étape (voir ici). “Les gars de l’équipe ont fait du super bon boulot du début à la fin. J’étais bien, aux alentours de la dixième place, mais le sprint a été lancé tellement vite qu’il était quasiment impossible de remonter sur les derniers mètres”, analyse-t-il auprès de DirectVelo après l’étape. “En fait, je crois que nous avons tous gardés plus ou moins la place que nous avions au moment de lancer notre sprint. De mon côté, j’ai lancé un peu tard et c’est dommage car j’aurais au moins pu jouer la deuxième place. Ça se joue à trois centimètres”.

Outre sa troisième place et le port du premier maillot blanc de meilleur jeune de l’épreuve, l’athlète de 21 ans se félicite du comportement de l’ensemble de son équipe et des automatismes qui semblent déjà trouvés en ce tout début de saison. “On s’était promis de rester placés toute la journée, pour ne pas se faire trop bousculer. Une moitié de l’équipe environ m’a protégé toute l’étape et c’était bien utile car il y avait quand même du vent. Puis dans le final, les autres m’ont replacé. Ils m’ont déposé idéalement au dernier rond-point. Tout le monde a donné un coup de main, c’est bien”.

« ÇA MET TOUT LE GROUPE EN CONFIANCE »

Voilà ainsi de quoi prendre confiance pour Pierre Barbier et l’ensemble de la formation Continental nordiste. “C’est prometteur pour les prochains jours. J’aurais clairement signé pour faire 3e sur cette première journée. Ça met tout le groupe en confiance dès le mois de février”. Visiblement, le travail foncier de l’hiver a été bon. “En tout cas, ce résultat apporte de premières réponses. Je n’avais plus couru depuis le mois d’octobre, bien sûr, donc c’est toujours agréable de voir que l’on est dans le coup, pour se jauger et se mettre en confiance”.

Satisfait de ce premier podium, le jeune homme n’a tout de même pas envie de se mettre de pression pour les prochains jours. “L’équipe est vraiment soudée depuis le stage. Nous ne sommes pas beaucoup mais du coup, ça a créé un noyau dur et c’est du solide”. Embêté par une mononucléose courant 2018, Pierre Barbier apprécie son retour à un niveau très compétitif. “Déjà à l’entraînement, en voyant les Watts que je faisais, j’avais compris que je venais de passer un cap, alors ce n’est pas une grosse surprise. Mais c’est toujours bien que ce soit confirmé sur le terrain”. Ne reste désormais plus qu’à enchaîner.

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