Gorka Izagirre : « C’était très stressant »

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Gorka Izagirre affichait un large sourire au moment de se présenter au podium protocolaire. Et pour cause ! L'Espagnol a bien cru perdre le Tour de La Provence sur le fil, lorsqu’il a vu Tony Gallopin sprinter pour la bonification dans les rues du centre-ville d’Aix-en-Provence. Il suffisait en effet que le coureur d’AG2R La Mondiale termine dans les trois premiers de l’étape pour qu’il chipe le général au Champion d'Espagne sur route. Mais le Francilien n'a pu faire mieux que 4e (voir le classement). “Je suis très content de gagner ici. Le final était très stressant, et très nerveux. On n’a rien lâché jusqu’au bout et au final, ça l’a fait. L’objectif est atteint”, se félicitait-il auprès de DirectVelo après s'être vu remis le trophée du lauréat. “C’était vraiment chaud avec la bonification qu’avait prise Tony Gallopin en début d'étape. Je savais que ça allait être tendu jusqu’au bout et qu’il ne fallait pas qu’il reprenne une bonification à l’arrivée”.

En revanche, le néo-sociétaire d’Astana admet qu’il ne connaissait pas la situation vis-à-vis de Simon Clarke, qui termine finalement dans le même temps, le général se jouant aux dixièmes de secondes en prenant en compte les temps du contre-la-montre. “Je ne savais même pas que nous finissons dans le même temps. Je l’ai appris après l’arrivée”.

COMME LE PETIT FRÈRE

Voilà donc Gorka Izagirre vainqueur pour la première fois pour le compte de sa nouvelle équipe. “C’est une très grande victoire pour moi. C’est l’occasion de parfaitement lancer mon aventure chez Astana. J’avais déjà connu un changement important l’an dernier et ici, je faisais mes débuts avec l'équipe sur cette course. Dans ce contexte, je suis forcément très satisfait”. Il y a une semaine jour pour jour, son petit frère Ion Izagirre gagnait le général du Tour de Valence. Voilà donc l'aîné qui égalise en ce début de saison. De quoi lancer un match entre les deux hommes ? “Oui, c’est vrai qu’on se tire la bourre”, rigole-t-il.

Quant à son rôle chez Astana, Gorka Izagirre explique qu’il aura des responsabilités tout au long de la saison. “Nous avons une équipe très forte. Ils me donnent l’opportunité de jouer ma carte sur de nombreuses courses et en même temps, je suis également prêt à travailler pour le collectif quant il le faudra”. Le grimpeur promet ne pas avoir de course particulière en tête pour 2019. “Je vais prendre les courses les unes après les autres, avec de l'ambition à chaque fois”. Suite du programme : le Tour d’Abu Dhabi et Paris-Nice.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Gorka IZAGIRRE INSAUSTI