Les arbres coupent la route de Bruxelles-Zepperen

Crédit photo Jo Groenewinger

Crédit photo Jo Groenewinger

Pour la première fois en 45 ans d'existence, la course Bruxelles-Zepperen n'est pas allée à son terme. La tempête et ses effets ont contraint l'organisateur Albert Derwael d'arrêter l'épreuve, au kilomètre 30 à Sint-Joris Weert en raison d'un arbre tombé sur la route. "Quand les éléments se déchainent, que voulez-vous faire?", relativise Albert Derwael à DirectVelo.

Une demi-heure avant le départ, une réunion de dernière minute a eu lieu au sujet de la tenue de l'épreuve. "Cela avait l'air faisable. Le vent était fortement présent. Il faisait sec et les routes étaient praticables, j'ai déjà connu pire." Faisant référence à l'édition 2016 disputée sous la grêle et les averses hivernales. 

UNE PERTE FINANCIERE IMPORTANTE

Si le bitume était en bon état, la chute d'arbres était un élément imprévu par l'organisation. "Si on ne nous prévient pas, nous ne pouvons rien savoir. Nous étions à peine lancés qu'un premier arbre nous a gênés. Nous avons rapidement trouvé une petite déviation. Mais à Sint-Joris Weert, le problème s'est reproduit. Il fallait arrêter. La sécurité doit être la priorité. Continuer n'aurait pas été une bonne idée. Nous avons ensuite guidé les coureurs jusqu'au poste de ravitaillement à Hoegaarden où ils ont pu être pris en charge par leurs directeurs sportifs et leurs proches."

Si Bruxelles-Zepperen est un interclub important au niveau sportif car il permet aux coureurs de se positionner en vue d'une sélection nationale pour la Kattekoers (1.NCup), la perte financière est importante pour l'organisateur. "Quatre mois de travail réduits à zéro. L'organisation nous coûte 22.000 euros. Il faut préciser que nous avons quatre courses le même jour avec les Juniors, les Débutants et les Amateurs-Masters (NDLR : seule épreuve arrivée à son terme car lancée en avant-journée). Une grande partie des frais fixes ne pourra pas être récupérée comme les signaleurs déjà en place et que nous devons rémunérer. J'espère néanmoins que la fédération nous remboursera au moins une partie de la licence d'organisation", conclut-il.

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