Classic Loire-Atlantique : Les réactions

Crédit photo Bénédicte Front

Crédit photo Bénédicte Front

Rudy Barbier (Israël Cycling Academy) a remporté, ce samedi, la 20e édition de la Classic Loire-Atlantique (1.1), troisième manche de la Coupe de France Pro, disputée à la Haye-Fouassière (182,8 km). Il a devancé Marc Sarreau (Groupama-FDJ) et Rory Townsend (Canyon dhb p/b Bloor Homes, voir classement). 
Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

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Portrait de Bruno ARMIRAIL

Échappé - 12e

« Kévin Geniets était celui qui devait rouler en premier. Ça change de d’habitude, car c’est généralement moi qui travaille en premier. Pour une fois, je devais faire partie des coureurs de l’équipe qui allaient rouler en dernier, en fin de course. Puis finalement, sur le circuit final, à trois tours de l’arrivée, Julien Antomarchi et Alexandre Geniez sont sortis, et j’y suis allé. Je me suis dit qu’il fallait tenter. Au moins, l’équipe n’allait pas avoir à rouler derrière. Je ne pensais pas pouvoir gicler comme ça dans la bosse, mais je me suis fait plaisir. En général, ce n’est pas un type de montée pour moi. On est rentré sur l’échappée mais c’était bizarre, ça ne s’entendait pas très bien. Et ça ne l’a pas fait puisque j’ai lâché dans le final, avec Geniez.

Pendant la course, j’ai été victime d’une crevaison et j’ai eu des problèmes de dérailleur. J’ai fait plusieurs fois la navette entre les voitures et la tête du peloton pour changer de vélo. Je pense que ça m’a coûté un peu d’énergie. Sinon, les jambes sont là, et ce n’est pas trop mal. C’est dommage que Marc (Sarreau) termine 2e. On venait pour gagner. Lorsqu’il est rentré dans les deux derniers kilomètres, j’ai encore roulé pour donner tout ce que j’avais. Il n’y a pas la réussite, mais il reste encore la journée de demain (dimanche) pour essayer de gagner ».

Portrait de Samuel LEROUX

Echappé - 70e

« J'ai réussi à prendre l'échappée. Je voulais la prendre parce que je savais que ce n'était pas vraiment un parcours taillé pour moi, avec toutes les bosses et les relances. C'était vraiment usant comme circuit. On est tout le temps en prise et on n'a jamais un peu de répit. Une fois devant, on a eu plus de sept minutes d'avance. Le problème, c'est que nous n’étions que quatre. Si l'on avait été deux de plus, ça aurait été faisable. Le vent s'est levé au fil des tours et les relais revenaient très rapidement. On était vraiment cuit à la fin. Dans le final, Julien (Antomarchi) est rentré sur nous avec trois autres coureurs. J'ai essayé de tout mettre pour lui dans le dernier tour. À dix kilomètres de l'arrivée, je me suis écarté. C’est une bonne journée sur le plan personnel ».

Portrait de Alexis GUÉRIN

Échappé - 73e

« Ma journée n'était pas prévu comme ça. Hier (vendredi), je me suis couché avec de la fièvre. J'ai dormi bien habillé parce que j'avais des frissons. Je n'étais pas bien du tout. Du coup, ce n'était pas forcément une journée où j'aurais dû aller à l'avant. Mais comme pendant les premiers kilomètres, c'était une course de mouvement, je me suis retrouvé devant. J'ai pris le bon coup. J'y ai cru sur la fin. Je pense que la maladie a fait que j'ai coincé dans le final. C'est frustrant de se retrouver devant la fois où j'étais malade, mais c'est de bon augure pour la suite. Hier soir (samedi), j'avais dit à mon collègue de chambre : ''tu vas voir, je suis malade et je vais me retrouver devant''. Au final, j'avais raison (sourires) ».



    

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