Le CM Aubervilliers 93-St-Michel a réalisé une très bonne opération. Ce week-end, la formation francilienne a remporté le classement général des Boucles Nationales du Printemps avec Baptiste Bleier tandis que Baptiste Constantin a terminé à la troisième place. Ce beau tir groupé leur permet de se rapprocher de la première place de la Coupe de France DN2 à 13 points du Team Pays de Dinan. Yves Prévost, directeur sportif de l'équipe, fait le point avec DirectVelo.

DirectVelo : Le CM Aubervilliers 93-St-Michel est désormais 2e de la Coupe de France DN2 !
Yves Prévost : On savait très bien que la dernière étape était capitale pour essayer de gagner la Coupe de France. On avait l'occasion de marquer de nombreux points. Je suis très content parce que l'équipe a très bien défendu le maillot pendant deux jours. C'était à peine moins bien samedi, mais  dimanche, c'était top. Ils se sont comportés comme des grands. Ils ont tenu la barre pendant 120 kilomètres. Ce n'était pas facile à faire.

Comment la dernière étape s'est-elle déroulée ?
Il y a eu un coup de bordure et Dinan n'était pas représenté à l'avant. C'est rentré, et aussitôt, Baptiste Constantin a gardé un coup d'avance. Il aurait pu gagner l'étape, mais personne ne roulait devant avec lui. Il a donc roulé pour le classement général. Le must aurait été de terminer 1er et 2e du classement final, mais 1er et 3e, on prend. On cherchait à marquer le maximum de points. Si on avait visé l'étape, on aurait couru différemment. On voulait passer en tête. C'est une très belle journée.

« NOTRE VOLONTÉ, C'EST DE GAGNER »

L'équipe semble monter en puissance sur cette Coupe de France !
Sur la première manche, on avait une équipe de jeunes. On savait que ça allait être compliqué. On n'a pas de sprinteurs dans l'équipe à part Killian Théot. On attendait donc les Boucles Nationales du Printemps avec impatience.

Comment vois-tu la suite de la Coupe de France DN2 ?
Aux Boucles de la Marne, la prochaine manche, le parcours sera plus dur. On aura du répondant dans l'équipe avec notamment Baptiste Bleier. On connaît également très bien le Grand Prix Fenioux parce que l'on avait pris la tête de la Coupe de France là-bas, il y a deux ans. C'est une course qui peut paraître facile, mais qui est difficile tous les ans. Je l'ai déjà faite une dizaine de fois, donc on sait comment ça peut se passer. On aura à peu près la même équipe.