Brecht Stas gagne en lançant trop tard

Crédit photo Robin Du Laing

Crédit photo Robin Du Laing

A Genhout, Brecht Stas a remporté le Tour du Limbourg néerlandais dans le cadre de la Topcompétition. Le coureur d'Home Solution-Soenens fut le plus rapide du trio de tête composé de Jaron Wydooghe (GM Recycling Team) et Sjors Dekker (Alecto CT).  La chaleur était également présente sur le parcours ressemblant à celui de l'Amstel Gold Race avec la présence de nombreuses difficultés de la classique néerlandaise dont le Cauberg. "Le peloton a explosé à cet endroit sous l'impulsion de la formation Metec-TKH. Dans un premier temps, je n'étais pas avec eux mais je me suis replacé dans le replat". Après ce passage stratégique, la meute se calme et vingt-sept coureurs dont Brecht Stas en profitent pour s'échapper. "L'entente n'est pas optimale dans notre groupe et d'ailleurs, des coureurs sont rentrés par la suite".

Du coup, le duo Wydooghe-Dekker accélère à l'entame du dernier tour. "J'ai remarqué dans le peloton que la plupart des gars était cuit. Il fallait réagir sans quoi on ne les aurait pas revus. J'ai donc fait le bond". C'est la bonne décision car le trio s'est joué la victoire.

 « SI UN MANAGER VEUT ME FAIRE UNE OFFRE »

"Je me sentais le plus fort du groupe. J'appuyais à fond sur les pédales pour éviter que le peloton ne revienne. J'ai mis mes compagnons en difficulté sur les derniers kilomètres vallonnés". Pourtant, le 8e de  la Flèche Ardennaise est passé près de la défaite. "J'ai lancé mon sprint trop tard. Il n'y avait aucun panneau pour nous indiquer la distance par rapport à la ligne d'arrivée. J'ai dépassé Jaron Wydooghe dans les derniers mètres".

Ce succès équivaut celui acquis au Grand Prix de la Magne en 2017 mais c'est surtout la confirmation de sa bonne forme. "Je n'ai pas fait beaucoup de Top 10 cette saison, mais c'est à chaque fois sur des grandes courses comme la Flèche Ardennaise. Cette victoire revalorise mon bilan de ces premiers mois". Cette jolie victoire un compétiteur qui considère le cyclisme comme une passion. "Je ne vis plus dans cette ambition de passer à l'échelon supérieur. Cela fait quatre ans que je bosse à côté. Après, si un manager d'équipe veut me faire une offre, libre à lui", conclut le coureur de 23 ans. 

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