Jon Aberasturi, la Mayenne avant la Vuelta ?

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Voilà assurément un succès qu’il attendait depuis longtemps. Ce samedi, Jon Aberasturi a remporté la 2e étape des Boucles de la Mayenne (2.1), au terme d’un sprint final parfaitement mené. “L’an passé, je n’avais gagné qu’une fois mais j’aurais pu faire mieux que ça, étant donné que j’avais vraiment de bonnes jambes”, rappelle-t-il en faisant référence à son succès d’étape sur les routes du Tour d’Aragon. “Depuis le début de cette saison 2019, j’avais également de bonnes sensations mais encore une fois, la chance n’était pas de mon côté. Je savais quand même que j’avais les jambes pour être compétitif”.

UN SPRINT LANCÉ DE LOIN

Confiant en ses capacités, l’Espagnol espérait et se doutait qu’il allait finir par trouver l’ouverture. C’est finalement arrivé au lendemain de la victoire de son coéquipier uruguayen, Mauricio Moreira. “C’était une étape très animée, comme toujours sur les courses françaises. C'était surtout une course d'usure, qui a fait mal à tout le monde, et ça me plaît quand ça se passe de cette façon. Sur cette arrivée, ce faux-plat montant me convenait bien, sur les 300-400 derniers mètres. J’étais bien placé et j’ai lancé de loin, car j’avais de bonnes jambes et que j’ai senti que les autres se regardaient. Je ne voulais surtout pas me faire enfermer, comme ça m'est arrivé d'autres fois... Finalement, personne n’a pu me déborder” (voir classements), se réjouit le coureur de 30 ans.

TROIS TOP 10 SUR LE TOUR D’ESPAGNE EN 2018

Sans doute soulagé par ce succès sur les routes françaises, le Basque - originaire de la province d’Alava - pourrait-il profiter de sa grande condition actuelle pour tenter de réaliser un gros coup à l’occasion du prochain Championnat d’Espagne ? “Non, pas vraiment. Je n’espère pas grand-chose de cette course car le parcours sera sûrement trop dur pour moi”, concède-t-il auprès de DirectVelo. En revanche, il pense déjà à son grand rendez-vous de la saison, en fin d’été, sur ses routes ibériques. “J’aimerais gagner une étape sur le Tour d’Espagne”. L’an passé, il y avait décroché trois Top 10 d’étapes, dont une 6e place le dernier jour, dans les rues de Madrid.

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