Rémi CAVAGNA

Soudal Quick-Step

5e à 1'55"

« La chaleur est la même pour tout le monde. Je suis déçu, mais j'ai vraiment eu chaud aujourd'hui. C'est comme ça. Je suis bien parti au premier intermédiaire (meilleur temps, NDLR) mais la chaleur m'a pris. C'est mieux que l'an dernier et qu'il y a deux ans. Je progresse. C'est motivant pour la suite. Je n'ai pas pu travailler le chrono, mais j'arrive avec plus de courses dans les jambes : le Dauphiné et deux courses en Belgique. Je trouve que ça me réussit un peu mieux, on va continuer comme ça ».

R. CAVAGNA

Pierre-Luc PÉRICHON

Cofidis

7e à 2'27"

« Ça s’est bien passé. Quand je vois le chrono à l’arrivée, je ne peux pas dire le contraire. Je suis content de ma journée. J’ai tout donné, je me suis fait plaisir. J’ai géré ça aux sensations. Franchement, ce n’était que du bonheur. Les sensations étaient super bonnes pendant les vingt premiers kilomètres, puis ensuite, c’est devenu un peu plus dur. Mais c’était une belle journée. On pensait que Rémi (Cavagna) était le favori mais finalement, Stéphane (Rossetto) termine devant lui. C’est bien pour l’équipe. On a bien géré notre affaire, en étant présent le Jour-J. J’ai bénéficié des très bons conseils de Stéphane et aujourd’hui (jeudi), ça paie ».

P. PÉRICHON

Florian VACHON

Arkéa-B&B Hôtels

12e à 3'45"

« Il faisait très chaud. Il fallait faire attention à ne pas monter trop vite en température sous peine d'un coup de bambou derrière. Je ne l'ai pas préparé spécialement, mais c'est un exercice qui me plait. On n'en fait pas tant que ça dans la saison. Ma dernière course remonte au Dauphiné il y a quinze jour alors ça me fait un bon déblocage pour la course de dimanche. Je viens chercher des sensations, mais aussi pour que la patte tourne bien et pour que je ne toxine pas trop vite. Je n'ai pas de pression, mais de l'envie. À Vesoul en 2016, il faisait chaud, mais juste chaud. Ici, il fait très chaud » .

F. VACHON

Nans PETERS

Decathlon AG2R La Mondiale

23e à 5'32"

« C'était de la survie ! J'étais bien dans le premier tiers du chrono. J'étais au niveau espéré puis d'un coup, je n'arrivais plus à forcer comme souhaité. J'ai fini au mental. Je n'étais plus performant, mais je voulais le finir proprement. Je ne m’étais pas fixé d'objectif précis. Je fais toujours l'effort de disputer le Championnat de France du contre-la-montre. C'est un effort qui peut être utile sur une course par étapes pour défendre une place ou aller chercher un maillot. Ce n'est pas ma spécialité, je ne vais pas être Champion de France, mais c'était important d'être là. C'est important pour la gestion de l'effort, l'hydratation, l'échauffement ou la reconnaissance. On doit répéter tout ça. C'est pour toutes ces raisons que je viens ».

N. PETERS

Thibault GUERNALEC

Arkéa-B&B Hôtels

27e à 5'52"

« Je n'avais rien dans les jambes. J'avais l'impression de pédaler sur de la mousse, les jambes molles. Je n'étais vraiment pas bien. Au bout de 7 ou 8 bornes, c'est devenu compliqué, mais je me suis accroché. Quand Armirail m'a doublé dans l'avant-dernière bosse, j'ai essayé de m'accrocher deux ou trois bornes, mais je le voyais s'éloigner petit à petit. J'avais connu ça en Espoir 1 à Vesoul. J'avais beau boire de l'eau, j'ai régurgité deux fois, c'est la preuve que ça n'allait pas. Je n'ai encore jamais eu de coup de chaud en course, je pense que ça joue. Et avant de venir ici mercredi, il n'y avait pas de chaleur chez moi. J'ai surtout la déception de ne pas avoir pu tout donner car aujourd'hui, j'étais à 50% de ce que je pouvais faire » .

T. GUERNALEC