Dylan Kowalski, un doublé et de la confiance

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo

Dylan Kowalski a bien lancé sa seconde partie de saison. Désireux de marquer une nouvelle fois les esprits cet été, après un bon printemps, et toujours dans l’espoir de décrocher un contrat professionnel pour 2020, le Nordiste a enlevé la dernière étape du Tour des Deux-Sèvres (Elite Nationale), ce week-end. “On avait bien préparé le Championnat de France et on a fini un bon bloc là-bas, avec de bonnes sensations. Ensuite, il était temps de marquer une coupure de cinq jours. J’ai bien fait attention à la façon de gérer tout ça, et je suis content de mes sensations pour mon retour à la compétition”, synthétise-t-il auprès de DirectVelo. Le coureur du VC Rouen 76 a été acteur tout au long de l’épreuve. “J’ai fait toute la première journée devant, en échappée, pendant 160 kilomètres. L’arrivée me convenait mais je n’ai pas pu faire mieux que 4e car j’ai fini bourré de crampes”.

« PAS DE REGRETS »

Auteur d’un chrono plus que convenable samedi matin, où il a pris la 7e place, l’ancien coureur professionnel a ensuite perdu toutes ses chances au classement général l’après-midi même, piégé dans par un groupe d’attaquants. “Sur le chrono, je ne pouvais pas pédaler beaucoup plus vite, alors je n’ai pas de regrets. L’après-midi, on n’a jamais réussi à boucher le trou, même si on a repris deux minutes sur quatre dans le final. Tant pis. Le général était fichu, c’était évident… Mais je m’étais promis de jouer la victoire d’étape le lendemain, pour ne pas rentrer bredouille”.

« JORDAN (LEVASSEUR) AURAIT PU ME PASSER »

Mission accomplie dans les rues de Thouars, puisque Dylan Kowalski et Jordan Levasseur ont réalisé un remarquable doublé. “Toute l’équipe a bien géré la course toute la journée puis au sprint, je devais emmener Jordan. J’ai pris le manche à 1,2 kilomètre de l’arrivée. Le matin, on avait repéré ce final assez sinueux. On voulait mettre quelque chose en place et on a réussi à le faire”. Finalement, les deux hommes ne seront jamais remontés par leurs adversaires dans le final (voir classements). “Je pense que Jordan aurait pu me passer sur la ligne, mais il m’a laissé gagner. C’est super”. En pleine confiance, le puncheur de 25 ans espère désormais enchaîner lors du Tour d’Auvergne, du Grand Prix de Cherves (Coupe de France DN1), du Grand Prix de Pérenchies (2.2) puis du Kreiz Breizh Elites. “A chaque fois, il s’agira de courses à aller chercher, à tenter de gagner”.

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