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Louis Richard : « Ma meilleure performance »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Louis Richard n'est pas passé loin de la victoire le week-end dernier sur le Tour d'Auvergne (Elite Nationale). Il s'est classé 2e dans le même temps que Florien Castellarnau et n'a été battu qu'à la place (voir classements). Le sociétaire de l'EC Saint-Etienne Loire revient pour DirectVelo sur sa fin de semaine, fait le point sur sa carrière cycliste et évoque la manche de la Coupe de France DN1, de ce samedi, à Cherves.

DirectVelo : Que représente pour toi cette deuxième place sur le Tour d'Auvergne ?
Louis Richard : C'est ma meilleure performance. Je suis quand même content. Avant l'épreuve, j'aurais signé, même pour un top 5 sur une étape. Après, c'est toujours frustrant de passer si près de la victoire. Je n'ai pas l'opportunité tous les week-ends de gagner une Elite Nationale, surtout une course par étapes. J'aurais bien aimé conclure. Mais je n'ai pas vraiment de regrets, je n'ai pas commis de grosses erreurs sur les deux jours. Je me suis souvent retrouvé au bon endroit au bon moment. Il a peut-être manqué un petit truc, un poil de réussite pour l'emporter. Ça reste très positif comme week-end. Si on m'avait dit il y a un an et demi que je serais capable de réaliser un podium sur une course par étape Elite Nationale, ça m'aurait surpris.

« J'AI TOUT MISÉ SUR LE SPRINT »

As-tu essayé d'attaquer Florent Castellarnau ?
J'ai tout misé sur le sprint. Je sentais qu'il était fort car il a attaqué dans la bosse du circuit final. J'ai pu le rejoindre dans un second temps seulement. J'ai compris que ça allait être compliqué de le lâcher. On était un petit groupe. Il y avait donc d'autres coureurs intéressés par la victoire d'étape qui risquaient de tout ramener. Comme je l'avais battu la veille au sprint, je pensais être encore capable de le refaire. Malheureusement, ça ne s'est pas produit.

Avant le Tour d'Auvergne, tu sortais d'un stage à la montagne...
On s'est fait un petit stage avec des coureurs de l'ECSEL au Chinaillon, au-dessus du Grand Bornand, pendant cinq-six jours. Dans la foulée, je suis allé chez Adrien Bonnefoy (ancien coureur de l'ECSEL, NDLR) et j'ai refait quatre-cinq jours chez lui. Ça m'a permis d'effectuer pas mal de kilomètres. C'est un type de préparation qui me réussit. J'avais déjà réalisé ça avant de marcher au Circuit Boussaquin où j'avais fini 4e.

« J'AI PROGRESSÉ PAR PALIERS DE FAÇON ASSEZ CONSTANTE »

Comment te définis-tu comme coureur ?
J'ai un peu de mal à trouver mon registre. Au début, je pensais que j'étais grimpeur. J'étais assez léger lors des mes premières années Espoir. Quand je suis arrivé à l'EC Saint-Etienne Loire, je me suis découvert rouleur. J'avais des qualités en chrono. L'année dernière, j'étais un peu plus lourd que cette saison. Cette année, j'arrive un peu à être entre les deux, je grimpe et je roule bien. Je ne fais pas partie des meilleurs, mais j'ai un profil hybride qui me permet de passer un peu partout. Le Championnat de France du contre-la-montre était un gros objectif cette saison, mais j'ai dû m'arrêter après 30 kilomètres en raison de la chaleur.

Tu progresses petit à petit...
Depuis que je suis arrivé à Saint-Etienne, j'ai progressé par paliers de façon assez constante. C'est un club qui construit dans la durée. Je suis un des exemples. J'ai eu une progression assez linéaire. En arrivant de Nogent, j'étais un peu en perte de vitesse. Je n'arrivais pas à avoir de résultats, ni même à faire la course. J'étais un peu dans une impasse. Ils ont réussi progressivement à me relancer. J'ai pu reprendre confiance.

« MIEUX POUR NOUS QUE TOUT SOIT SUR UN CIRCUIT À CHERVES »

Ce mercredi, tu seras sur la Coupe de France DN1 au Grand Prix de Cherves...
J'étais présent l'année dernière, je m'étais fait piéger dans les bordures ainsi que toute l'équipe. J'avais pas mal roulé sur le circuit pour essayer de rétablir la situation. Ça n'avait pas marché. on n'avait pas fait une super manche. Cette année, ce sera tout sur un circuit, ce sera certainement mieux pour nous et la course sera totalement différente comme ils annoncent de la chaleur. Maxime Jarnet et Sandy Dujardin seront les deux coureurs un peu protégés pour marquer des points s'il y a un sprint. Mais à mon avis, il y aura quand même une course de mouvement.

Qu'attends-tu de tes prochaines années ?
Je pense m'inscrire dans la durée avec Saint-Etienne. J'ai toujours fait des études, je n'ai jamais fait du vélo dans l'idée de passer professionnel. J'ai eu des premières années Espoirs un peu compliquées. Je n'ai jamais pensé que j'avais le niveau pour passer pro. Le but est de me faire plaisir et d'avoir le maximum de résultats que ce soit au niveau individuel ou collectif. A l'INSA de Lyon, on a la chance d'avoir un sport études qui nous permet de concilier les deux. Je profite de cette chance. J'ai encore trois années d'étude mais j'aurai du temps pour me consacrer pleinement au vélo d'avril à septembre l'an prochain et l'année d'après car j'ai décalé mon stage.

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