Florian Maître tourne autour en Coupe de France DN1. 4e de Paris-Mantes-en-Yvelines et 2e du Grand Prix du Pays de Montbéliard, le sociétaire du Vendée U a pris ce mercredi la 3e place du Grand Prix de Cherves (Vienne). Le Francilien de 22 ans a été devancé au sprint par Alexandre Delettre et Louis Louvet (voir classement). Il est revenu sur sa performance pour DirectVelo.

DirectVelo : C'était une course particulière avec la chaleur. Comment t'y es-tu acclimaté ?
Florian Maître : Le début de course a été difficile. Il fallait s'acclimater à la chaleur pendant la première heure de course. Ma chance était que je ne devais pas faire la guerre dans la première partie. Ça m'a permis de bien m'acclimater. Nous avions aussi la chance d'avoir beaucoup de monde au bord de la route pour nous ravitailler. Nous y avions trois ravitaillements par tour. Ça a joué en notre faveur. Il y a eu beaucoup de défaillances à cause de la chaleur. On voyait beaucoup de coureurs chercher des bidons. Nous n'avons pas eu ce problème là aujourd'hui (mercredi), et ça nous a permis de faire une belle course d’équipe. Il nous manque la victoire mais nous avons donné le maximum.

« NE JAMAIS BAISSER LES BRAS »

Un gros groupe était sorti en début de course...
C'était bien parti pour nous. Nous avions Valentin Ferron et Théo Menant dans l'échappée de 29 coureurs. Théo était l'un des plus rapides du groupe. Et il a montré la semaine dernière qu’il était en forme avec une victoire et deux places de deuxième au Tour de Liège. Valentin est quasi-increvable dans une échappée. Nous avions confiance si l'échappée allait loin.

Mais c'est revenu !
C'était bien organisé en tête de peloton, avec le CC Nogent-sur-Oise et Pro Immo Nicolas Roux qui roulaient. Ils étaient beaucoup dans l'échappée et dans ces cas-là, l'entente n'est pas toujours bonne. C'est revenu une heure avant l'arrivée. Le final était très débridé. Il faisait par ailleurs très chaud, le circuit était usant. Il ne faut jamais baisser les bras. Tant que la ligne n'est pas franchie, il peut y avoir des grosses défaillances.

« C'ÉTAIT À NOUS DE FAIRE LA COURSE »

Comment as-tu géré cette fin de course ?
Une fois revenu, c'était à nous de faire la course et tout mettre en œuvre pour nous imposer. Il y avait encore un petit groupe en tête de course, avec une minute d'avance. Nous avons attaqué à tour de rôle. Je suis revenu au sein d'un contre à deux kilomètres de l'arrivée. Nous avons pu jouer la victoire. Il y avait deux coureurs du VC Villefranche alors c'était compliqué de manœuvrer. J'ai tenté ma chance à la flamme rouge mais c'était difficile avec la fatigue. J'ai lancé le sprint à 150 mètres de la ligne. En temps normal, ce n'est pas loin mais là avec les efforts de la journée... Je savais également qu’Alexandre (Delettre) était rapide. Je n'ai pas de regrets.

Tu sembles en très bonne forme !
Je n'avais pas disputé de course en ligne entre la Ronde de l'Oise et le Tour de Liège. Cette course nous a permis d'être en forme aujourd'hui (mercredi). Il y avait un bon niveau là-bas, des parcours exigeants. Ça nous a permis de vite revenir en forme. Ma saison ira jusqu’à mi-novembre. Je vais disputer les manches de la Coupe du Monde sur piste et les Championnats d'Europe pour conclure la saison. Il reste encore de bonnes parties de manivelles avant de se reposer.