Robin Froidevaux avale les cols et bientôt, les sommets helvètes n’auront plus de secrets pour le coureur Espoir. Suite à un gros bloc sur piste, le voilà de retour aux affaires sur la route, avant une fin de saison qui s’annonce passionnante. “Après mes dernières échéances sur piste, à Minsk notamment, j’ai coupé cinq jours à la maison. Depuis, je suis en stage en altitude, pour deux fois une semaine”. Le sociétaire de la formation Akros-Thömus s’entraîne tour à tour avec ses amis et coéquipiers Antoine Aebi et Loïs Dufaux à l’occasion de ce stage en altitude. “J’ai un regret sur le début de saison, celui de ne pas être parvenu à grimper les cols comme j’aurais aimé le faire. Pourtant, je ne suis pas hyper lourd et je pense que j’ai le physique pour me débrouiller en montagne”, analyse-t-il auprès de DirectVelo.

Le voilà donc à travailler en montagne, pour essayer de s’améliorer dans la discipline. Cette semaine, il aura l’occasion de se tester en altitude à l’occasion du toujours difficile Tour Alsace (2.2). Mais l’athlète de 20 ans n’y attendra rien de particulier. “Je n’ai que deux journées entre la fin de mon stage et le début de la course, donc je risque d’être bien fatigué. Le Tour Alsace doit faire partie intégrante de ma préparation. Le but sera de me tester, mais sans grand espoir de résultat”.

AUTOUR DE STEFAN BISSEGGER ET JOHAN JACOBS À ALKMAAR

Ce coup de pédale en montagne, Robin Froidevaux le travaille surtout en vue d’une éventuelle participation au Tour de l’Avenir. Depuis plusieurs mois, il ne s’en cache pas : ne pas y participer serait une grande déception. “Que j'y sois ou non, il y a de toute façon beaucoup de courses difficiles en fin de saison, et le fait de travailler en montagne me servira dans tous les cas”, essaie-t-il de nuancer. Et de relativiser, en cas de future déception. Mais le 3e d’étape sur le dernier Rhône-Alpes Isère Tour a récemment appris sa future sélection pour les Championnats d’Europe d’Alkmaar, aux Pays-Bas. Un signe très positif avant l’annonce des prochains sélections suisses. “J’aimerais marcher là-bas, sur un circuit qui peut me convenir”.

Sur les routes bataves, le leadership du collectif Espoir suisse devrait tout de même être partagé entre Stefan Bissegger et Johan Jacobs. “Stefan est vraiment fort cette saison et il devrait continuer de marcher en fin de saison. Je sais qu’il a de grandes ambitions sur toutes les courses qui arrivent et il s’est entraîné dur pour ça. Johan sera notre autre coureur protégé, sans doute”, confirme-t-il. Pour autant, tous les coureurs suisses auront sûrement leur mot à dire à Alkmaar. “Ces deux-là seront accompagnés de très bons rouleurs, donc Mauro (Schmid) qui a passé un gros palier. On va essayer de montrer de belles choses, il y aura de quoi faire”.