Jérémy Cabot était frustré

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Jérémy Cabot a ajouté un nouveau succès à sa collection. À domicile, le sociétaire du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com a décroché la onzième victoire de sa saison à l'occasion de la deuxième étape du Tour de Côte d'Or (voir classement). Il s'est livré à DirectVelo à sa descente du podium protocolaire.

DirectVelo : Quel est ton sentiment après cette nouvelle victoire ?
Jérémy Cabot : Ça fait plaisir parce que ça faisait longtemps que je n'avais pas gagné. En plus, c'est à domicile. C'est tout bon pour l'équipe. C'est une belle victoire. On était un peu frustrés parce que l'on avait fait une belle étape, hier (vendredi). On a tenté deux coups de bordure. Le peloton a un peu cassé, mais ce n'a pas été payant. En plus, on a eu deux mecs par terre pendant le sprint. On avait donc à cœur de faire une belle étape.

« LE PELOTON NE POUVAIT PAS ROULER AUSSI VITE QUE NOUS »

Comment te sentais-tu après le Tour Alsace ?
Je suis un peu enrhumé et fatigué depuis le début de semaine. Je ne savais pas comment j'allais être. Hier (vendredi), c'était bien, mais sans plus. C'était mieux ce matin, donc j'espère que ça va continuer.

L'échappée a réussi à piéger le peloton ce matin !
Le début de course était assez usant et dur avec les bosses, mais le vent était de face. C'était difficile de faire des différences, mais ça faisait mal à tout le monde surtout sur des petites routes. À un moment, on a essayé de relancer avec Sten (Van Gucht). On s'est retrouvés à quatre, avec le vent de dos. Sten (Van Gucht) est un bon rouleur. Moi aussi. On roulait à 60km/h sur le plat avec le vent. Le peloton ne pouvait pas rouler aussi vite que nous. Tant que l'on avait vent de dos, c'était tout bon et on l'a eu jusqu'à l'entrée sur le circuit final.

« LA VICTOIRE FINALE VA SE JOUER ENTRE NOUS QUATRE »

L'étape s'est ensuite jouée au sprint...
On s'est bien entendus pour plier le classement général. C'était dans l'intérêt de tout le monde de rouler. On a joué la gagne dans le final. Je savais que sur un sprint à plat avec le vent de dos, si je manœuvrais bien, il y avait de grandes chances que je gagne. Florent Castellarnau a lancé de loin. Sten (Van Gucht) y est allé. J'étais dans sa roue et je l'ai débordé dans les 100 derniers mètres.

Comment imagines-tu la suite de ce Tour de Côte d'Or ?
Maintenant, la victoire finale va se jouer entre nous quatre. On a un bel écart. Pour l'instant, on va défendre le maillot. C'est aux autres d'attaquer. Le parcours est assez accidenté, mais cet après-midi, le final est plat. Il ne faudra pas se faire avoir, surtout qu'il n'y a pas de bonifications. Les différences pour le général se font à la place. Il faudra aller sprinter.

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