Antoine Debons : « Il a fallu se ressaisir »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Cette fois, Antoine Debons a eu plus de temps pour se préparer. L'an dernier, il avait appris sa sélection au Tour de l'Avenir trois jours avant le départ alors qu’il se trouvait en Italie pour disputer une autre épreuve (lire ici). "C'est sûr que c'est moins de stress cette année, sourit-il auprès de DirectVelo. Je suis un peu plus calme et plus serein. Je sais où je vais. C'est clair que dans la tête, je suis plus sûr de moi".

« IL NE FAUDRA PAS ATTENDRE »

Le Suisse se dit "très motivé" pour cette épreuve où son équipe compte beaucoup sur Stefan Bissegger lors des premières étapes. "On va tout faire pour le mettre dans les meilleures positions. Pour les dernières étapes, j'aurai plus ma carte avec Damian Lüscher, l'autre grimpeur de l'équipe", rapporte-t-il. Mais le Valaisan espère bien se mettre en valeur avant les dernières étapes. "Il ne faudra quand même pas attendre la fin et essayer de se montrer avant car il y a aussi des étapes casse-pattes qui pourront bien me convenir avec des belles bosses à répétition. J'aime assez ça".

Antoine Debons estime être en forme ascendante. Après un "gros début de saison", le 7e du Tour du Belvèdére (1.2U) a ensuite connu un coup de mou en juin et juillet. "Après le Tour d'Italie Espoirs, j'étais un peu cramé. J'ai eu des douleurs au dos qui m'ont gêné. J'ai dû abandonner le Tour du Val d'Aoste. Depuis le Tour Alsace, ça revient", assure le coureur classé 31e de l'épreuve française.

À LA RECHERCHE D'UNE AUTRE ÉQUIPE

Suite à l'arrêt de la formation IAM Excelsior, l'Espoir 3 est à la recherche d'une équipe pour la saison prochaine. "Cette annonce m'a mis un coup au moral. Ce n'est pas évident, on se pose beaucoup de questions pour l'année prochaine. Mon père est dans le direction de l'équipe. Il est le président club. Il est déçu, comme tout le monde. Beaucoup de coureurs risquent d'arrêter. Il a fallu se ressaisir et essayer de trouver une équipe".

Son regard se tourne vers les autres équipes helvétiques. "Je pense continuer en Continental. Il y a deux autres équipes en Suisse, Akros-Thömus et Swiss Racing Academy. J'étais chez Akros avant de venir chez IAM, donc pourquoi ne pas y revenir, c'est une belle structure. Je pense donc évoluer en Suisse l'année prochaine et surtout être dans une équipe qui court les épreuves Espoirs", conclut-il.

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