Yoann Paillot « tombe encore à côté »

Crédit photo Julie DESANLIS / DirectVelo

Crédit photo Julie DESANLIS / DirectVelo

L’édition 2019 ne sera sans doute pas encore la bonne pour Yoann Paillot. Alors qu’il avait de grandes ambitions sur ce Tour du Poitou-Charentes, le régional de l’épreuve, candidat à la victoire finale, n’est pas parvenu à faire mieux qu’une 8e place, ce jeudi, lors du chrono individuel de Pleumartin (voir classements). Un résultat qui repousse le rouleur de St-Michel-Auber 93 à la 5e place du général. “Je me suis ramassé une voiture il y a quelques jours. Je suis venu là dans l’incertitude. Jusqu’à la veille du départ, je ne savais même pas si j’allais prendre le départ, car j’avais mal”, relativisait-il auprès de DirectVelo, quelques minutes après en avoir terminé de son effort chronométré.

« À 20 SECONDES DU DÉPART, ILS M’ONT DIT QUE C'ÉTAIT À MOI... »

Malgré ses doutes d’avant-course, le Charentais s’est dit “content de ses bonnes sensations” sur ce chrono qui avait bien mal débuté. ”J’ai voulu faire une grosse première partie et sans me trouver d’excuses, ça ne s’est pas bien passé sur la rampe de lancement. Ils ne savaient plus si c’était à moi de partir ou non, derrière Niki Terpstra. À 20 secondes du départ, ils m’ont dit que c’était à moi. Du coup, je suis parti à peine après avoir chaussé. Dans la dernière partie du chrono, le 3e de l’édition 2018 a ensuite tenté de rattraper le temps perdu. C’était pour les purs spécialistes. Ça me convenait bien, mais ce retour était long, avec le vent de face. Il ne fallait rien lâcher jusqu’à la ligne”.

« JE SAVAIS QUE J'ÉTAIS L’UN DES FAVORIS »

Présenté comme l’un des grands favoris à la victoire finale, alors que le plateau de l’épreuve se voulait très ouvert, Yoann Paillot a-t-il ressenti cette pression, et ce statut à assumer, ces derniers jours ? “C’est sûr, tout le monde disait que j’étais le gros favori du TPC. Mais je ne me mettais pas spécialement de pression. Je savais que j’étais l’un des favoris, mais qu’il y avait d’autres coureurs derrière, comme Tony Gallopin ou Alexis Gougeard, qui reviennent du Tour de France et qui ont plus d’expérience que moi”, répond celui qui voulait, aussitôt, se projeter vers l’avenir, à court et moyen terme. “Au fil des années, j’arrive à gravir les échelons. Je tombe encore à côté cette fois-ci. J’espérais gagner au moins une étape au TPC, mais il reste énormément de courses. D’ailleurs, jespère faire les Mondiaux à la fin de l’année, ce serait déjà une bonne chose”

 

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