Laurens Huys a encore du travail

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Laurens Huys est lucide. Le Belge sait ce qu’il lui manque encore pour espérer faire carrière chez les pros à l’avenir, et le Tour du Poitou-Charentes l’a aidé à faire le point. “Je ne suis pas mécontent de ma course. Je suis tombé le premier jour et j’ai perdu beaucoup de temps à cause de cet incident. Sur le chrono, ça allait. Pour le reste, nous avions une bonne équipe ici, avec un bel état d’esprit. J’ai essayé de faire mon boulot au mieux”, résume-t-il pour DirectVelo. Le stagiaire de l’équipe Wallonie-Bruxelles a souffert durant les étapes en ligne. “Se placer chez les pros, c’est vraiment différent de la façon de faire chez les Espoirs. Parfois, c’est vraiment important de se placer, c’est ce qui fait tout chez les pros. Franchement, ça m’a surpris”.

« JE N’AVAIS JAMAIS CONNU UNE COURSE AUSSI NERVEUSE »

Le Flamand a découvert les longues étapes aux scénarios stéréotypés, et durant lesquelles il ne se passe pas grand-chose avant la préparation de l’emballage final. “Parfois, c’est aussi très compliqué de rester concentré dans la tête, toute la journée, car les étapes sont longues et il ne s’y passe pas grand-chose. Pourtant, l’air de rien, c’est quand même très nerveux. Je n’avais jamais connu une course aussi nerveuse que celle que j’ai vécue cette semaine”. Désormais, l’athlète de 20 ans va retrouver son habituelle formation Lotto-Soudal U23 pour enchaîner, dès ce dimanche, avec le Grand Prix Albert Fauville.

« J’AI SENTI QUE C'ÉTAIT DUR »

À plus long terme, Laurens Huys ne sait pas encore ce qu’il fera l’année prochaine, mais il concède avoir du mal à imaginer un passage chez les pros dès 2020. “Je ne sais pas encore quelles seront mes options. Je ne sais pas si je suis prêt pour passer pro. Le placement… C’est vraiment très nerveux, encore une fois. Je sens qu’il me manque encore l’expérience de rouler dans ce peloton professionnel. Ici, franchement, j’ai senti que c’était dur. Je n’avais jamais vu autant de chutes, d’accrochages… C’est compliqué. Je dois encore travailler”.

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