Shara Gillow : « C’était important pour l’équipe »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

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Shara Gillow retrouve des sensations. Ce lundi, l’Australienne a profité de la 4e étape du Tour de l’Ardèche pour se faire plaisir, en prenant part à la bonne échappée du jour. “C’était une belle opportunité pour nous. Tout s’est fait dès les vingt premiers kilomètres, j’ai suivi un gros groupe et ensuite, on n’a fait que prendre du temps pendant un long moment. Au pied du premier GPM, nous étions seize. Du coup, ça faisait quand même un gros groupe, mais cela n’a pas empêché d’avoir une bonne entente, ça tournait bien. On a pris jusqu’à 8’30” puis on a commencé à perdre quelques filles”.

La sociétaire de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope a rapidement compris que l’échappée irait au bout, Marianne Vos se retrouvant sans la moindre équipière dans le peloton et aucune fille ne représentant une menace directe pour le classement général à l’avant. “Dans le final, surtout dans le dernier GPM, il fallait suivre les attaques. Les filles de la Virtu ont pris les choses en main et ça a fait craquer, une nouvelle fois, plusieurs filles”

« JE N’AURAIS PAS PU JOUER LE GÉNÉRAL »

Dans les rues drômoises de Montboucher-sur-Jabron, Shara Gillow a dû se contenter de la 8e place après un dernier kilomètre tortueux et cent derniers mètres en faux-plat montant (voir classements). “C’était bien d’avoir une fille à l’avant, dans cette grosse échappée. C’était important pour l’équipe. À vrai dire, ça aurait même été encore mieux d’en avoir deux, mais c’est comme ça… La Virtu a bien profité de sa supériorité. Mais bon, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer à l’avance et heureusement, concède l’athlète de 31 ans. On ne peut pas dire qu’à deux, nous aurions forcément pu gagner cette étape. Toujour est-il que j’ai tout donné jusqu’à la ligne. C’était une belle journée pour moi”, préfère-t-elle se réjouir auprès de DirectVelo.

Il faut dire que cette journée restera positive pour celle qui avait souffert sur les premières journées en terres ardéchoises. “J’ai travaillé très dur les trois premiers jours pour Evita (Muzic). Le deuxième jour, elle était piégée dans le deuxième groupe et j’ai dû tout donner pour que l’on rentre sur le premier groupe”. Shara Gillow n’a jamais envisagé jouer le classement général sur l’épreuve 2.1. “Je viens juste de disputer le Boels Ladies Tour. Je n’aurais pas pu jouer le général en Ardèche, sur sept jours, après avoir déjà couru là-bas… Ce serait stupide. C’était d’ailleurs dur pour moi dès la première journée, ce qui a confirmé que je n'aurais pas pu jouer le général, mais j’ai tout donné”

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