Bruno Armirail : « Un très bon chrono »

Crédit photo Corentin RICHARD - DirectVelo

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Bruno Armirail s’est fait plaisir, ce dimanche, sur les routes du Yorkshire. À l’occasion du Championnat du Monde de relais mixte, il faisait partie du trio masculin français, en compagnie de Jérôme Cousin et de son habituel coéquipier à la Groupama-FDJ, Romain Seigle. Le clan tricolore, également composé du trio féminin avec Aude Biannic, Coralie Demay et Séverine Eraud, conclut l’épreuve dans le Top 5 (voir classement). L’Occitan est revenu sur cette expérience auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu vécu cette expérience du Championnat du Monde contre-la-montre de relais mixte ?
Bruno Armirail : C’était bien. C’était la première fois que l’on faisait ça. J’avais déjà fait le duo Normand, mais c’était à deux. Ici, c’était à trois, donc c’est vraiment différent. On est bien parti, mais pas trop fort. On aurait peut-être pu gagner un petit peu de temps en partant plus vite. Nous avions une bonne cohésion. Je me suis senti bien en sortant de la Vuelta, je ne pensais pas avoir ces jambes-là. Ça fait vraiment plaisir. Les filles ont réalisé un très bon chrono, elles aussi.

Jérôme Cousin s’est écarté sur la fin du parcours. Était-ce une stratégie de course anticipée ?
Quand on a repéré pour la première fois le circuit, quand la circulation n’était pas bloquée, on avait dit qu’on sacrifierait un mec. Mais en fait, on a vu qu’avec la circulation bloquée, ça passait assez bien, alors on a changé de stratégie et on s’est dit que l’on ne sacrifierait personne. L’idée était de voir ce qui allait se passer sur le moment et le moins bien des trois devait s’écarter. On devait arriver à deux, de toute façon.

« RESTER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE À TROIS »

Et si les trois se sentaient très bien ?
Au pire des cas, il fallait que le dernier fasse la dernière relance au pied de la bosse et qu’il s’écarte. Malheureusement, Jérôme Cousin s’est écarté un peu avant. On a fait une très grosse relance avec Romain Seigle et l'on a fait un gros sprint jusqu’à l’arrivée. La stratégie était de rester le plus longtemps possible à trois, quitte à sauter un ou deux relais durant le chrono. On a quand même fait un très bon contre-la-montre.

Ce parcours vallonné et technique favorisait-il les purs spécialistes du contre-la-montre, comme tu l'es toi-même ?
Vu le parcours, je pensais être le moins bien car Jérôme Cousin et Romain Seigle sont deux puncheurs. Avec les relances et les bosses, je pense que j’aurais subi. Finalement, j’étais très bien. On a très peu roulé ensemble, comme beaucoup d’équipes. On a de nouveau repéré le circuit, ce matin, quand c’était mouillé pour les trajectoires. C’était une bonne expérience.

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