Mondial - Juniors Hommes - CLM : Les réactions
Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo
Antonio Tiberi (Italie) a remporté, ce lundi, le Championnat du Monde Juniors Hommes du contre-la-montre, disputé autour d'Harrogate (Yorkshire) sur une distance de 27,6 kilomètres. L'Italien a devancé le Néerlandais Enzo Leijnse et l'Allemand Marco Brenner. Antonio Tiberi succède au Belge Remco Evenepoel au palmarès. Aller à la réaction de : Médaillé d’argent, à 8” « Je ne savais pas vraiment quoi espérer de ce Mondial, mais tout s’est bien passé. Mieux que je ne pouvais l’imaginer, clairement. Nous avons une belle génération de Juniors et c’est super de pouvoir apporter une nouvelle médaille aux Pays-Bas. Médaillé de bronze, à 13” « Finir sur le podium est satisfaisant. Sur le moment, je n’espérais pas vraiment une médaille, à vrai dire. Comme je le répète à chaque bonne performance, je ne suis que Junior 1ère année. J’ai eu une superbe saison jusqu’à présent et je n’ai pas à me plaindre, mais ce n’est pas fini. Il reste la course sur route en fin de semaine et tout y sera possible. 28e à 2’35’’ « J'ai dû changer de vélo. Au début de l'ascension, j'avais déjà observé quelques anomalies dans le fonctionnement de la chaîne. Un peu après le sommet, elle s'est bloquée. Je me suis alors dit que je devais remonter au plus vite sur ma nouvelle monture et faire le meilleur temps possible. Je ne suis pas capable de dire combien de temps j'ai perdu dans cet incident. A ce moment-là, je ne savais pas vraiment si je réussissais un bonne course ou pas. Je peux simplement affirmer que j'ai bien souffert sur le vélo. C'est dommage de subir un contre-temps mécanique dans ces circonstances. Cependant, je peux quand même considérer que c'est une bonne expérience d'être ici en tant que jeune Junior. » 33e à 2’58’’ « C’était très explosif. Les petits gabarits pouvaient bien se débrouiller. Je suis allé au-delà de mes limites, mais cela n’a pas été suffisant. La première partie était intéressante car c’était plutôt rectiligne. La partie avec les montées était trop pentue pour moi. C’était incroyable de participer à cet évènement, et une belle opportunité. Le début de ma saison n’était pas si bon que ça. Je voulais obtenir un bon résultat pour remercier Belgian Cycling de m'avoir retenu. » 36e à 3’17’’ « C’était vraiment dur. Lors du deuxième tour, j’avais toujours le coureur polonais devant moi. Mais je n’ai pas été capable de le reprendre. Après la descente, mes jambes brûlaient dans les montées. Elles étaient très pentues et ça ne redescendait pas ensuite. J’ai essayé de garder un peu d’énergie lors des deux premiers kilomètres. Ensuite, j’ai essayé de trouver un bon tempo. Je pense que ça allait bien, mais au fil du temps, mes jambes étaient de plus en plus dures. Je n’ai pas été capable d’accélérer dans le second tour. » 47e à 4’18’’ « C’était très dur. C’était un parcours technique. C’était difficile de ne pas partir trop vite avec la première montée. Je suis parti doucement et j’ai tout donné sur la fin. Je n’avais pas d’objectifs particuliers. Je devais faire de mon mieux. J’étais un peu nerveux avant le chrono. C’était la première fois que je disputais une course si importante. J’ai juste bien dormi et mangé. » 50e à 4’31’’ « Je n’étais pas trop bien, tout le long du parcours. Les relances, les petites montées après les descentes, ça tuait les jambes. Le parcours était dur. Dans les faux-plats montants, il fallait tout le temps emmener la bracasse. Il y avait encore un peu d’humidité dans les virages, il ne fallait pas prendre trop de risques en vue de la course en ligne. C’était un bon échauffement pour jeudi. Le public était impressionnant, dès le départ, sur la rampe de lancement, ça donne des frissons. J’avais un peu d’appréhension, mais pas de pression. Je n’avais rien à perdre au chrono. C’était un plaisir même si c’était horrible pendant l’effort. 54e à 4’54’’ « Ce contre-la-montre était compliqué, technique, dangereux et surtout très dur. Il y avait beaucoup de côtes et beaucoup de vent. À un endroit, on a l’impression de ne pas avancer à cause du vent. C’est exigeant. Je n’avais jamais fait un contre-la-montre aussi long. Je suis parti un peu plus doucement pour bien terminer, mais je n’étais quand même pas frais à l’arrivée car il fallait tout donner. »
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Je suis parti dans les premières positions mais je ne suis pas certain que cela ait changé grand-chose. Le vent ne semble pas vraiment avoir tourné, ni faibli. Par contre, c’est vrai que du coup, j’ai attendu longtemps sur les hot seats. Au fur et à mesure, je devenais de plus en plus nerveux, car je voyais que les autres coureurs ne faisaient pas mieux que moi, et je commençais à y croire.
Le fait de terminer à huit secondes seulement du titre ne me laisse pas de regrets, car je ne vois pas trop où j’aurais pu rouler plus vite. Et puis, surtout, Antonio (Tiberi) a dû changer de vélo très vite et il a perdu beaucoup de temps dans l’affaire.
Cette médaille est très différente de celle acquise à Alkmaar car le parcours était complètement différent. Je n’avais pas vraiment de préférence car j’aime tous les types de contre-la-montre.
La semaine n’est pas terminée, puisque nous aurons un gros collectif sur la course en ligne et on jouera clairement le titre. »
Je suis peut-être parti un petit peu trop vite mais malheureusement, j’ai l’habitude de faire ça. Je ne compte pas mes efforts dès les premiers kilomètres d’un chrono. J’aurais voulu rouler aussi vite dans le second tour que dans le premier et si ça avait été le cas, j’aurais pu espérer mieux.
Il y avait différentes difficultés sur ce chrono. La principale, selon moi, c’était les différents virages techniques. Il fallait aussi faire attention à bien sortir de ces virages, avec de la vitesse, pour ne pas avoir à pousser trop fort sur les pédales au pied des montées. Dans le cas contraire, on pouvait perdre beaucoup de temps sur les relances. Le parcours était long, et c’était dur de trouver son rythme.
Pour la course en ligne, il y a beaucoup d’adversaires alors c’est difficile de parler de soi comme d’un favori. Mais notre équipe jouera le titre, c’est sûr. Il faudra notamment se méfier des Américains, des Italiens ou encore des Néerlandais. »
J’ai hâte de voir comment seront mes jambes pendant la course en ligne. Je pense être capable de faire un joli Top 30 vu comme j’ai réussi la Coupe des Nations en Allemagne (40e du LVM Saarland Trofeo, NDLR), où je me sentais assez à l’aise. Il faudra s’économiser jusqu’au bout pour essayer de faire quelque chose à la fin. » 
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