Tarteletto-Isorex pour 2020 : « Le Top 5 des Conti en Europe »

Crédit photo Alexis et Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Alexis et Hervé Dancerelle - DirectVelo

En 2019, les coureurs de Tarteletto-Isorex ont levé les bras à cinq reprises au niveau UCI : Julien Van den Brande à l'IWT Oetingen (1.2), Abram Stockman à la deuxième étape du Tour du Maroc, Polychronis Tzortzakis à la septième et huitième étapes du Tour du Maroc (2.2) et Thomas Joseph à la cinquième étape du Tour d'Iran. S'ajoute à cela cinq victoires en kermesse pro. "Si j'avais pu signer à l'avance pour un tel bilan, je l'aurais fait", clame le manager général, Peter Bauwens, à DirectVelo.

Malgré ce bilan positif, ils ne sont que six à rester dans l'effectif en 2020. Quatre coureurs - Jelle Mannaerts, Arne De Groote, Floris Gerts et Kirill Pozdnyakov, n'ont pas terminé la saison chez les Jaune-et-Bleus. Si Kirill Pozdnyakov a arrêté le vélo, les trois autres se sont querellés avec Peter Bauwens. "Quand un coureur ne respecte pas ses engagements, il est important de réagir. C'est moi qui les ai mis dehors. Je suis le seul qui décide et fixe les règles", clarifie-t-il. D'autres n'ont pas eu le rendement escompté. "Je pense aux frères Stockman. Ils n'ont pas évolué cette saison. Les coureurs qui restent dans l'équipe sont ceux qui ont progressé en 2019, tout simplement".

« BEAUCOUP D'ENTREPRISES SE CASSENT LA FIGURE »

En 2020, Tarteletto-Isorex sera la seule CP1 du pays, à savoir une Continental avec au minimum six coureurs ayant un contrat pro. "Cibel arrête en 2020 mais cela fait deux ans qu'ils ont des problèmes financiers. J'en suis à ma 18e saison. J'ai quand même trouvé une stabilité. Mais trouver de l'argent reste difficile." Et Peter Bauwens sait pourquoi. "Beaucoup d'entreprises ne sont pas en bonne santé. Tout le monde adopte une position d'attente. Et finalement, beaucoup se cassent la figure. Il n'y a plus beaucoup de boites qui sont à l'aise financièrement et qui, en plus, possèdent une affinité pour le cyclisme."

Pour cette nouvelle saison, Peter Bauwens a recruté neuf coureurs (voir ici). De quoi lui donner l'impression d'avoir un effectif digne d'une Continental Pro. "Je pense que la valeur de mon groupe équivaut à une équipe de deuxième division. Nous avons des coureurs pour tous les terrains. Nous devons nous montrer sur les courses télévisées en allant dans l'échappée mais notre course ne s'arrête pas là. Il faut encore pouvoir exister après et je pense qu'avec ce groupe, il y a moyen de combiner visibilité et résultats. Le recrutement a été fait dans ce sens." L'homme de Wetteren réfléchit à l'intérêt de passer en Continental Pro en 2021. "J'ai déjà un beau programme, à l'exception des Classiques flamandes du WorldTour et ce n'est pas parce que je passerai en Continental Pro, que ce sera une garantie absolue de faire les Classiques. Si nous avons l'argent pour faire le bond, nous le ferons. Mais il faut analyser les avantages et les inconvénients". 

DÉBUT DE SAISON EN ASIE

Le début de saison 2020 de Tarteletto-Isorex est connu avec deux épreuves à l'étranger, le Tour d'Antalya (2.1) du 20 au 23 février et le Tour de Taïwan (2.1) du 1er au 5 mars. Avant de revenir en Asie du 1er au 6 avril pour courir le Tour de Thaïlande (2.1). "Nous n'avons pas la préparation d'une équipe WorldTour qui commence les courses en janvier. Nous aurons notre stage collectif fin janvier. En février, nous aurons notre présentation d'équipe. Ensuite, nous pourrons aligner tout le monde sur ces deux courses. Et nous aurons également le Grand Prix Samyn", précise-t-il. L'ambition de Peter Bauwens en 2020 est claire : devenir l'une des cinq meilleures Continental d'Europe. "Cela doit être l'objectif. Nous avons la qualité et la structure pour le faire", termine-t-il. 

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