Martin Groslambert : « Je n'ai jamais eu si mal au dos »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Martin Groslambert quitte Heusden-Zolder frustré et le dos endolori. Victime d'une chute à la fin du premier tour, l’habituel sociétaire du VC Ornans a connu une course difficile sous les couleurs de l'Équipe de France à l'occasion de la cinquième manche de Coupe du Monde Juniors de cyclo-cross. Classé 44e (voir classement), il regrette de ne pas avoir pu s'exprimer comme il l'entendait. Il a confié sa déception à DirectVelo à l'issue de l'épreuve.

DirectVelo : Comment s'est passée la course ?
Martin Groslambert : Le départ s'est bien passé, ça allait bien dans le premier tour, mais je me suis fait bousculé dans une descente. On est arrivés à deux de front avec un Belge qui m'a fait l'intérieur et qui m'a giclé. J'ai volé. Après la chute, j'avais le dos complètement bloqué pendant toute la course. Je n'ai jamais eu si mal au dos... C'était difficile, je n'étais plus trop dedans après. En plus, j'étais souvent seul entre deux groupes.

Sur un circuit si roulant, il était alors difficile d'espérer revenir...
C'était dur-dur. Il y a des moments où j'attendais, mais je ne voyais personne derrière. J'ai essayé de faire comme je pouvais. Des fois, j'essayais de revenir devant ou d'attendre. C'est une déception. Avec le maillot de l'équipe de France, on a envie de bien faire. Quand ça ne marche pas comme on veut, c'est décevant. C'est comme ça, c'est le sport. Tout peut arriver.

« UNE DERNIÈRE CHANCE DE FAIRE UNE BELLE COURSE »

Plus généralement, que penses-tu de ta saison, jusqu'à présent ?
Je suis plus ou moins satisfait. Il y a des hauts et des bas. À Bagnoles de l'Orne, j'étais très déçu. Je pensais que ça allait bien marcher. C'était un circuit qui me correspondait, mais j'ai eu un jour sans. J'ai terminé 12e... Maintenant, il reste la fin de saison avec le Championnat de France. Il reste une dernière chance de faire une belle course. Pourquoi pas accrocher le podium, mais on est pas mal à pouvoir le faire donc ça risque d'être compliqué.

Comment vas-tu te préparer ?
Il me reste deux courses avant le Championnat de France : l'EKZ à Meilen et le cyclo-cross UCI de Troyes. Ce sont des courses où il y a un gros niveau. Je vais pouvoir me jauger par rapport aux autres. Il faudra prendre de la confiance, puis bien se reposer avant le Championnat de France et faire du jus.

Qu'espères-tu du reste de ta saison après Flamanville ?
J'espère faire les Championnats du Monde, mais ça risque d'être compliqué. Il n'y a que cinq ou six places et il y a des gros moteurs. J'aimerais bien faire la Coupe du Monde à Nommay comme c'est à côté de chez moi. Comme il y a une équipe de France B, je pense qu'il y a moyen.

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