Edvald Boasson Hagen : « Je réessaierai »

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle - DirectVelo

Les routes françaises inspirent Edvald Boasson Hagen. Ancien vainqueur de trois étapes du Tour de France, du Grand Prix de Plouay ou encore de cinq étapes sur le Critérium du Dauphiné - dont son dernier succès en date lors de l’édition 2019, à Jussac - le Norvégien a failli décrocher une victoire sur une autre épreuve hexagonale, ce jeudi. Mais il a finalement été devancé de justesse sur la ligne d’arrivée, en faux-plat montant, de la 2e étape de l’Etoile de Bessèges par un autre coureur scandinave, en la personne de Magnus Cort Nielsen (voir classement). L’équipe a très bien travaillé sur la quasi-totalité du dernier grand tour de circuit. Les gars m’ont bien emmené. Tout le monde me soutenait et croyait en moi mais j’ai lancé de trop loin. C’est dommage de ne pas réussir à conclure le travail du collectif. Je réessaierai”, résumait-il auprès de DirectVelo au pied du bus de sa formation NTT.

Déjà 9e du Grand Prix La Marseillaise dimanche dernier, le solide athlète de 32 ans affirme qu’il restait dans le doute malgré tout. “Je savais que c'était un final qui me convenait bien mais en début de saison, tu ne sais jamais vraiment comment les jambes vont réagir. Je suis tout de même content du travail de l'équipe. Il y aura d’autres opportunités et j'espère réussir à l’emporter cette fois-ci”.

« ESSAYER QUELQUE CHOSE DE NOUVEAU »

Le fait que l’étape se soit jouée au jeté de vélo ne frustre pas Edvald Boasson Hagen outre mesure. C’est du moins ce qu’il promet avec le recul car à chaud, il a frappé son guidon de rage quelques encâblures après la ligne blanche. “Je ne suis vraiment pas passé loin mais bon… Une deuxième place reste une deuxième place, que tu perdes de peu ou de beaucoup. J’ai déjà perdu des courses en passant encore plus près que ça”, sourit-il.

Une chose est sûre : Edvald Boasson Hagen n’est pas venu faire de la figuration sur les épreuves françaises de début de saison.
“Ma présence en France en début de saison est une combinaison de plusieurs choses : c’est le choix de l'équipe, mais aussi une volonté de ma part d'essayer quelque chose de nouveau. C'est bien d'essayer de nouvelles courses”.

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