Clément Orceau commence la saison sur une bonne note. Ce samedi, le néo-sociétaire de la Roche-sur-Yon Vendée Cyclisme a montré qu’il faudrait compter sur lui tout au long de la semaine en prenant la 2e place de la première épreuve du Circuit des Plages Vendéennes, à Soullans (voir classement). Satisfait de sa performance, le sprinteur de 24 ans a pris ses marques pour le reste des épreuves. “J’ai pris une semaine de repos pour pouvoir courir. J’espère faire mieux que 2e d'ici dimanche prochain”, explique-t-il à DirectVelo au moment de revenir sur sa journée.

DirectVelo : La course a été mouvementée !
Clément Orceau : Il y a eu du vent. C’était une course très nerveuse. C’était tendu toute la journée. Tout le monde savait que ça pouvait bordurer, donc ça frottait. Au niveau sécurité, il n’y a pas eu de danger. Avec l’équipe, on était plutôt bien placé et vigilant. Ça s’est bien passé pour nous. Ça commence bien.

« C'EST COMME ÇA »

Finalement, la différence s’est faite par l’arrière...
Ça cassait, ça revenait… Il y a un moment, on est sorti à vingt-cinq, puis ça rentrait par l’arrière. Je pensais que l’on allait arriver à une trentaine pour la victoire mais au final, on est arrivé dans un gros peloton. Je m’attendais à plus de bataille aujourd’hui.

Comment s’est passé le sprint ?
Le sprint s’est bien passé jusqu’au dernier virage où j’ai un peu perdu les roues et glissé de la roue arrière. J’ai perdu un peu de temps sur les deux premiers et je n’ai pas réussi à boucher le trou dans la dernière ligne-droite. C’est comme ça. C’est une belle arrivée quand même.

Que t’inspire cette 2e place ?
Personnellement, je suis satisfait parce que je prends le vélo différemment cette année. Par contre, ça m’embête un peu pour l’équipe. J’avais à coeur de faire mieux que ça pour eux. On a beaucoup de bénévoles. Je voulais les remercier d’entrée de jeu et leur rendre la confiance qu’ils ont placé en moi.

« JE RETROUVE LE CÔTÉ PLAISIR »

As-tu réussi à bien trouver tes nouveaux coéquipiers ?
Ça s’est bien passé. On s’est trouvé dès les premiers stages. On est une bonne équipe. On discute bien entre nous. C’est l’idéal. On est tous là pour s’amuser, prendre du plaisir sans arrière-pensées et sans se faire de coups bas. J’espère que l'on va continuer comme ça toute l’année.

Qu’as-tu changé dans ta préparation, cet hiver ?
Parfois, je partais pour faire trois heures de vélo et comme il faisait beau, je rentrais après cinq heures ou cinq heures et demi. Je ne me prends plus la tête. Je fais en fonction des sensations. Je ne prends que du plaisir. Je ne suis pas bridé et briefé comme je l’étais avant. Je retrouve le côté plaisir comme je le faisais en Minimes, Cadets et Juniors. Au final, la forme est là et j’ai moins de pression. C’est parfait. J’espère gagner cette année.

La course est-elle différente dans les rangs d’une plus petite structure que le Vendée U ?
Pour le moment, je n’ai pas trop vu la différence parce que c’était la première course. J’arrive à m’imposer dans le peloton. Je n’ai pas peur. Le maillot ne fait pas tout. Si l'on a envie d’être placé, on y arrive. Si l'on ne veut pas, on traîne à l’arrière. C’est une question de motivation, tout simplement. L’équipe ne fait pas tout.