Le report des Jeux olympiques lève une incertitude pour tous les athlètes et en particulier pour les pistards. "Ce report nous enlève de la pression à court terme dans l'organisation de l'entraînement, réagit Herman Terryn, l'entraîneur national. Ce report permettra à tout le monde de défendre ses chances au mieux". Cela donnera aussi plus de temps pour établir la sélection complète pour les Jeux. "Nous aurons plus de temps pour décider, ce n'est plus une urgence".

Une incertitude de moins mais une nouvelle se profile. "Quand nous aurons la date précise, nous pourrons nous organiser dans l'entraînement", ajoute-t-il à DirectVelo. Mais l'entraîneur national des sprinters n'a aucune préférence quant à une nouvelle date. "Par rapport à d'autres disciplines, nous pouvons nous adapter à n'importe quelle date".

« ILS ONT BESOIN DE SOLLICITATIONS »

Dans le contexte actuel d'épidémie de coronavirus, un gros point d'interrogation s'est planté sur le calendrier de la fin de saison. "Nous attendons le calendrier de l'UEC (le Championnat d'Europe est prévu du 14 au 18 octobre, NDLR) et de l'UCI. C'est difficile de savoir quand nous allons sortir de cette crise-là", commente-t-il.

Les coureurs de l'équipe de France savent donc à quoi s'attendre. "Ils sont soulagés car être confiné n'est pas le meilleur moyen pour se préparer. Mais ils sont aussi déçus car c'était leur objectif programmé depuis plusieurs mois", rapporte le technicien. Mais pour ces athlètes habitués à s'entraîner deux fois par jour, pas question de se relâcher. "Il y a moins de pression mais ils ont besoin de sollicitations".