Vainqueur à Langemark samedi dernier, Louis Blouwe redémarre sa saison 2020 de la plus belle manière. "C'est important de se montrer. Pour le moment, il y a très peu de courses. Si tu peux en gagner une, c'est toujours bon à prendre", insiste-t-il à DirectVelo.

Le vent de côté a d'abord fait en sorte que les coureurs se battent pour se placer à l'avant du peloton. Une fois la meute scindée, les ardeurs se sont calmées. Ce n'est qu'à deux tours du terme qu'un groupe de neuf coureurs a pu prendre une avance suffisante pour se jouer la victoire. En tête, on retrouvait des garçons expérimentés de la trempe de Jonas Rickaert, Gianni Marchand ou encore les frères Abram et Michiel Stockman. Le duo d'EFC-L&R-Vulsteke Louis Blouwe et Jens Vanoverberghe ne partait pas avec la faveur des pronostiqueurs et pourtant, le sportif de 20 ans a réussi à battre ce petit monde au sprint. "Je ne me considère pas comme un sprinteur, mais je sais tirer mon épingle du jeu dans un petit groupe et après une course sélective. C'est ce qui s'est passé", raconte-t-il. 

DIFFICILE DE CIBLER UNE ÉPREUVE

Le citoyen d'Izegem confirme ainsi les bonnes sensations affichées avant le confinement avec notamment une 6e place à Bruxelles-Opwijk. "J'ai fait un bel hiver et je me suis bien entrainé durant cette période du coronavirus." Comme beaucoup de coureurs, le 2e du GP Color Code à Bassenge en 2019 attend d'en savoir plus sur la suite des opérations pour se fixer des objectifs. "Il n'y a rien de bien défini. Donc, c'est difficile de cibler l'une ou l'autre épreuve. Je vais faire de mon mieux sur chaque course et on verra."

Grâce à cette victoire, Louis Blouwe a permis à l'équipe EFC-L&R-Vulsteke de décrocher son premier succès de la saison, la deuxième du coureur chez les Espoirs après la course régionale de Lierde. "Je ne suis pas surpris qu'il soit le premier à s'imposer cette saison. Il continue son évolution, souligne son directeur sportif Wim Feys. Il progresse d'année en année. Il est très polyvalent. Il peut sprinter, faire un bon chrono et se débrouille bien dans les côtes. De plus, il a une excellente mentalité. Il a choisi lui-même d'aller au Tour du Piémont Pyrénéen l'an dernier pour dépasser ses limites". Est-il dès lors prêt à passer le cap vers le monde professionnel ? "Peut-être pas tout de suite, mais d'ici fin 2021, j'y crois."