Le mauvais choix de l'équipe Alpecin-Fenix

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

L'équipe Alpecin-Fenix a été ce samedi l'une des grandes animatrices de la Course aux Raisins. Avec deux hommes sur le podium, la formation belge était sans doute la plus forte collectivement (voir classement). Toutefois, les protégés de Christoph Roodhooft ont dû s'avouer vaincu face à Florian Sénéchal. "Nous avons perdu la course dans la dernière montée du Schavei. Je sentais le peloton revenir très vite. Donc, j'ai attaqué. Je me suis fait contrer", déplore le 2e du jour Dries De Bondt auprès de DirectVelo.

Pourtant, la stratégie de base était d'envoyer le Belge aux avants-postes pour dynamiter la course. "L'équipe m'a demandé de secouer le cocotier. Je savais que Mathieu Van der Poel revenait derrière avec Davide Ballerini. J'ai attendu, je n'ai pas roulé. C'était ma carte à jouer. Tout le monde a compris. J'ai attendu le Smeysberg et là, Loic Vliegen en a remis une. Mon directeur sportif m'a conseillé d'attaquer et voir qui pourrait suivre. Au sommet, j'ai placé mon attaque et seul Florian a pu m'accompagner. C'était une situation parfaite d'être à deux. Il était le plus fort du groupe de tête." A deux à l'entame du dernier tour, le Belge sentait le souffle du peloton dans son dos. "J'ai mal estimé la distance qui nous séparait du peloton. En plus, si je n'attaque pas, je peux attendre le sprint à deux avec Florian Sénéchal. J'aurais pu le battre dans la dernière ligne droite. C'était le mauvais choix".

VAN DER POEL PAS ENCORE A 100 %

Inscrit en dernière minute à la Course aux Raisins, Mathieu Van der Poel a réglé le sprint du peloton. "Je voulais prendre du rythme. La course a été rapide avec ses multiples ascensions. Je suis satisfait. Je suis venu car cela aurait fait une trop longue période sans course avant Tirreno-Adriatico", explique-t-il à DirectVelo. Comme lors du Championnat d'Europe à Plouay plus tôt dans la semaine, le Néerlandais a été un des acteurs de la course mais il n'a pas su faire la différence. "J'ai fait deux belles prestations. A Plouay, le parcours n'était pas assez difficile pour creuser un écart. Aujourd'hui (samedi), j'étais bien mais pas assez pour faire le bond vers la tête de la course. J'ai rapidement dit à l'oreillette qu'on devait jouer la carte de Dries De Bondt. La 3e place était le meilleur résultat possible. Mais je l'admets, je ne suis pas encore à 100 %."

Dimanche, à la Brussels Cycling Classic, la formation Alpecin-Fenix tentera de prendre sa revanche avec une équipe complètement différente, et avec le Champion de Belgique Tim Merlier comme fer de lance.

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