Des chercheurs au service du vélo

Crédit photo FFC

Crédit photo FFC

Dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques de Paris 2024, 20 millions d'euros sont débloqués en faveur de Programmes prioritaires de recherche. Le principe retenu par les ministères de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation et de celui des sports est de "mobiliser les forces scientifiques françaises au service des sportifs de très haut niveau".

Parmi les douze projets de recherche appliquée retenus, la Fédération française de cyclisme est associée à trois d'entre eux.

Le premier, baptisé de l'acronyme à rallonge THPCA2024 (pour très haute performance en cyclisme et aviron 2024), est porté par l'Ecole Polytechnique. Il s'attaque aux "questions d’optimisation de la production de puissance par le cycliste d’une part et de réduction des résistances à ses mouvements d’autre part. Il s’attarde donc à la complexité de l’interface homme-machine et devra permettre d’affiner les modèles mathématiques existants afin d’aider plus finement les staffs de l’Équipe de France dans leurs choix", annonce le communiqué de la FFC.

Le deuxième, mené par le centre de recherche INRIA de Grenoble s'intéresse à la biomécanique du geste du départ en BMX. D'autres fédérations sportives y sont associées, comme la Fédération française de la montagne et de l'escalade, nouvelle promue aux JO, ou celles de boxe ou de gymnastique.

Enfin, le troisième projet de recherche, baptisé "Hypoxyperf", vise à mieux maîtriser les techniques d'hypoxie pour mieux en comprendre les effets. La recherche est pilotée par l'INSEP (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance) et implique plusieurs fédérations comme celles de judo et de natation.

Mots-clés