Louis Coqueret : « Je pense que je suis prêt »

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

C'est un "gros palier" que s'apprête à passer Louis Coqueret. Membre de l'UVC Charleville-Mézières ces dernières saisons, il évoluera, cette année, sous les couleurs de la formation Continentale luxembourgeoise Leopard Pro Cycling. Une entrée dans le monde professionnel qui suscite davantage d'impatience que d'interrogations chez le coureur de 19 ans. "Je vais découvrir un niveau bien au-dessus de ce que j’ai connu jusqu’à maintenant, reconnaît-il auprès de DirectVelo. Forcément, c’est motivant. Je pense que je suis prêt. J’ai hâte, ça ne me fait pas peur". Actuellement à Nice, où il a l'occasion de rouler au soleil, "alors que chez moi, dans les Ardennes, il fait moche", il attend avec impatience le premier rassemblement de pré-saison, afin de découvrir ses nouveaux coéquipiers. "J’ai déjà pu me rendre au siège de l’équipe pour parler avec le staff, mais je n’ai pas encore rencontré mes coéquipiers. Un stage est prévu mi-février à Gijon. Ce sera l’occasion".

Ses coéquipiers sont de différentes nationalités, Luxembourgeois, Polonais, Allemands ou Néerlandais, avec l’anglais pour langue commune. En tant que seul Français de l'effectif, il ne redoute absolument pas des soucis d'adaptation. "Forcément, ça va me changer, reconnaît-il tout de même. Jusqu’à maintenant, je n’ai connu que des équipes françaises. Mais c’est aussi l’occasion de découvrir des cyclistes qui viennent d’un peu partout, qui voient le vélo différemment." Un nouveau challenge, qui s'est proposé en milieu d'année, et qui l'a rapidement séduit. "Ils m’ont contacté pendant l’été, puis j’ai passé un test d’effort à Cologne, en Allemagne." Et s’il a reçu "quelques offres de N1, N2 et N3", il n’a pas hésité à signer un contrat d’un an. "Le projet est motivant, avance-t-il. C’est une belle équipe, bien structurée, avec du bon matériel, et qui sait faire progresser les jeunes. Le fait que le Luxembourg soit proche de chez moi a aussi joué. En plus, je fais mes études à Reims, donc ce n’est vraiment pas loin." Des études en licence STAPS qu’il va d’ailleurs poursuivre en parallèle de son activité cycliste, ce qui ne l’effraie pas. "Jusqu’à maintenant, j’ai toujours réussi à concilier les deux. Pour le moment, je ne veux pas faire que du vélo, donc j’ai aussi envie de valider mon année. Avec les cours à distance, c’est plus facile. Je ne suis pas inquiet".

« AIDER L'ÉQUIPE À DÉCROCHER DES VICTOIRES »

L'Espoir 2 arrive également dans une équipe en plein renouvellement, où la hiérarchie n’est pas encore totalement figée. "La plupart des cadres sont partis, on verra bien comment ça va se passer. Ce sera au staff de décider." Pour autant, le vainqueur du Prix des Côtes des Crêtes Préardennaises (Toutes catégories) en 2020, aborde humblement la saison à venir avec, avant tout, la volonté de "découvrir le haut niveau, progresser et prendre de l’expérience, tout en aidant l’équipe à décrocher des victoires." 4e, l'année passée, du Championnat du Grand Est du contre-la-montre (également champion chez les Espoirs), et 6e du Championnat de France Espoirs de la discipline, il espère bien continuer sa progression dans le domaine. "J’étais plus que satisfait de mon résultat sur le Championnat de France, et j'ai envie de faire mieux cette année". 

Ce passage au niveau Continental, malgré les risques d'annulation, induit forcément un calendrier attractif pour un jeune coureur, ce qui n'a pas échappé à Louis Coqueret. "Nous devions disputer le Tour d’Antalya, mais il a été annulé. Pour l'instant, c'est assez flou, explique le lauréat d'une étape de l'Ain Bugey Valromey Tour en 2019. La reprise se fera sûrement début mars sur des courses en Croatie. Il y aura aussi pas mal de Classe 2, comme le circuit des Ardennes ou le Tour de Bretagne. C’est motivant comme calendrier, et ça peut me convenir". Il se montre toutefois prudent concernant d’éventuelles participations à des épreuves de plus haut niveau, Léopard ayant l’habitude d’être invité sur des courses en Belgique ou au Pays-Bas. "Je n’ai pas vraiment envie de disputer les classiques pavés, ce n’est pas pour moi, explique-t-il. Par contre, ce sont des épreuves qui sont intéressantes pour se mesurer au haut niveau".

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