Boris Vallée encore « cassé de partout »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Décidément, Boris Vallée ne s’en sort pas. Après avoir déjà connu bien des déboires par le passé, il espérait faire de ce cru 2021 un bien meilleur que le précédent, lui qui était lourdement tombé l’été dernier. “Je n’ai quasiment pas couru depuis un an puisque l’an passé, après le confinement, je n’ai disputé que deux courses avant de me casser le bassin sur le Tour de Hongrie. C’est la vie de coureur cycliste, et surtout celle des routiers-sprinteurs. On doit tout le temps frotter et c’est risqué”, rappelle-t-il pour DirectVelo. Et les risques du métier, justement, il s’y est encore confronté lors de la 2e étape de l’Etoile de Bessèges, jeudi, en tombant lourdement dans le final. “Je me suis fait couper la route, et bousculer. Je venais de terminer mon boulot. J’avais évité la principale chute, juste avant, et je m’étais dit que c’était bon. Mais Mads (Pedersen) m’a chopé à 50 km/h… Je me sens vraiment cassé de partout”.

Le Belge s’est ainsi retrouvé très diminué au départ de la 3e étape, à Bessèges, ce vendredi midi. “J’espère me rétablir, je ne vais pas prendre de risques. Si ça frotte un peu trop… Comme je suis un peu cassé au niveau de ma structure osseuse, et que je ne suis pas très droit sur le vélo, je vais faire attention. Je n’ai pas envie de prendre trop de risques dans les descentes ou sur les chaussées mouillées”, lâchait-il à quelques minutes du départ. Mais le coureur de Bingoal-Wallonie Bruxelles, qui avait tout de même connu le bonheur de voir son coéquipier Timothy Dupont l’emporter la veille, a vite dû renoncer - après un début de course mené tambours battants -, trop handicapé physiquement.

Un vrai coup dur pour celui qui avait fait de cette course par étapes gardoise un très gros objectif, si ce n’est même sa priorité en ce début d’année. “Je me suis entraîné comme un malade, ce n’est pas pour rien”, promettait-il en pensant à l’étape de Saint-Siffret. Malgré cet énième coup dur, le coureur de 27 ans ne baisse pas les bras. “J’ai connu pire. Je me suis toujours rétabli jusque-là. Je fais ce métier depuis plus de dix ans et j’ai déjà bien ramassé dans ma carrière. Ce n’est pas ça qui va m’arrêter”.

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