Niccolo Bonifazio, comme un grand sans Adrien Petit

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

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Niccolo Bonifazio n’a plus gagné depuis près d’un an. Son dernier succès remonte au mois de mars 2020, lorsqu’il s’était puissamment imposé à la Côte Saint-André sur les routes de Paris-Nice (2.WT). Ce jeudi, pour sa rentrée sur les routes du Tour de la Provence, il n’a pas réussi à prendre place dans le Top 10 dans le sprint de Six-Fours-les-Plages, le long de la Mer méditerranée. “J'ai fait des erreurs dans le final du premier sprint en prenant le rond-point à droite alors que c'était plus court du côté gauche. J'ai perdu du temps et de l'énergie là-dessus. J'espère que ce prochain sprint sera moins compliqué et que j'arriverai à bien me placer”, explique-t-il pour DirectVelo en évoquant l’éventuel sprint massif qu’il pourrait y avoir ce dimanche à Salon-de-Provence.

Car malgré les ascensions du Val de Cuech (4,6 km à 4,5 %) puis de la Roquemartine (3,5 km à 3,5 %) sur le circuit final,  les sprinteurs pourraient avoir la part belle ce jour. Et l’Italien compte en profiter. “La deuxième étape était très dure, entre le froid et les routes sinueuses. L'étape du Ventoux était à prendre comme une journée de repos pour moi, si l’on peut dire, en pensant à cette dernière étape. Je me sens capable de gagner, promet le coureur de Total Direct Energie. “L'équipe (Deceuninck) Quick Step travaille très bien. Davide Ballerini est très fort, je suis content pour lui”, ajoute-t-il lorsqu’on lui demande s’il est surpris par les performances de son compatriote, lauréat les deux premiers jours de l’épreuve provençale. 

Bien que la formation Total Direct Energie mise sur la pointe de vitesse de son sprinteur dans le final, il se pourrait bien que des baroudeurs de l’équipe tentent une fois encore leur chance en échappée, comme cela fût déjà le cas ces derniers jours. “Je pense que l'équipe a envie de prendre des coups tous les jours. Mais sur le final, je serai forcément le coureur protégé de l'équipe”. Avec pour coéquipiers Jérôme Cousin, Victor De la Parte, Damien Gaudin, Fabien Grellier, Julien Simon et Alexis Vuillermoz sur ce Tour de la Provence, Niccolo Bonifazio ne peut pas véritablement bénéficier d’un train et d’un poisson pilote à proprement parler. “C'est difficile de faire un train ici, forcément. C'est dur pour l'équipe de tout organiser comme il faut avec les différentes annulations. Il faut faire courir tout le monde. Ça me va comme ça... Le plus important, c'est d'avoir le train sur les courses WorldTour”, ajoute Niccolo Bonifazio, qui aime travailler avec un coureur en particulier en règle générale. “Je travaille très bien avec Adrien Petit. C'est mon poisson-pilote N°1. Nous avons des programmes différents pour l'instant mais on se retrouvera sur les courses les plus importantes du calendrier”. En attendant, il se débrouille donc tout seul, comme un grand, sans le Nordiste. Alors, quelle stratégie adopter ? “La roue de Démare sera sûrement celle à prendre”.

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