Senne Leysen : « Je suis réaliste »

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Après le BinckBank Tour (2.UWT), auquel il a déjà participé à trois reprises, Senne Leysen découvre avec Paris-Nice la deuxième course par étapes WorldTour dans sa carrière. Alors, cette semaine, le Belge engrange un maximum d’expérience. “Je suis arrivé dans une condition physique qui n’était pas mauvaise mais je suis tombé deux fois, sur les 2e puis 4e étapes. Depuis, j’ai mal aux côtes et j’ai parfois du mal à bien respirer”, expliquait-il samedi midi, pour DirectVelo, au départ du Broc (Alpes-Maritimes), au nord de Nice. “Je suis tombé sur la potence, je crois, et ça m’a bloqué… Mais je me bats tous les jours pour continuer de faire du mieux possible car c’est une course importante. C’est ma première participation et je veux conclure ce Paris-Nice de belle façon, en ayant appris un maximum pour la suite”.

Selon le coureur d’Alpecin-Fenix, cette découverte de « la Course au Soleil » n’est en rien comparable avec tout ce qu’il a connu jusqu’à présent. “J’ai fait trois fois le Binck Bank Tour mais le niveau ici est encore différent, surtout de par les profils d’étapes. C’est une autre expérience, avec un rythme vraiment élevé dans les ascensions. Il y a de super grimpeurs, ça me permet de m’améliorer en montagne. Je prends de la caisse avec une semaine comme celle-là”, se réjouit celui qui explique ne pas savoir s’il aura l’occasion de disputer d’autres courses par étapes similaires dans les mois à venir. Il faut dire que la priorité se trouve du côté des Classiques pour Senne Leysen, prêt à aider Mathieu Van der Poel sur les plus grosses courses d’un jour du calendrier. “Si je veux passer un cap, j’ai besoin de ce genre de courses d’une semaine. Je pense avoir une marge de progression et une course comme Paris-Nice doit m’aider à arriver au top niveau sur les Classiques pour aider Mathieu”.

À 24 ans, espère-t-il désormais avoir sa carte à jouer sur certaines épreuves du calendrier ? Je rêve de courses comme Paris-Roubaix mais je suis réaliste. Pour le moment, je ne suis pas au niveau pour gagner ce type de courses. Je ne pense pas qu’on me laisse ma chance car on a déjà beaucoup de très bons coureurs qui ont un rôle protégé. En plus de Mathieu, il y a aura (Jasper) Philipsen, (Dries) De Bondt, (Tim) Merlier, (Jonas) Rickaert, (Gianni) Vermeersch… Ce sont de très bons coureurs, sans oublier Silvan Dillier… Je suis là pour les aider. Peut-être qu’un jour, j’aurai ma propre chance mais ce ne sera pas pour cette année, je pense, même si j’ai des ambitions à plus long terme”

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