Rutger Wouters défend son titre avec un vélo vieux de 10 ans

Crédit photo Jo Groenevinger

Crédit photo Jo Groenevinger

Samedi dernier, au Grand Prix Vermarc, Brent Clé a créé la surprise en prenant la 2e place. Un autre Elite-Sans-Contrat a marqué la course de son empreinte : Rutger Wouters. Le sociétaire du Team Thielemans & De Hauwere a fini 5e et a remporté le classement des sprints intermédiaires, lui permettant de monter sur le podium (voir classement). "C'était une occasion à saisir. Pour notre équipe, c'est quand même une visibilité non négligeable", souligne-t-il à DirectVelo. Le coureur de 29 ans a même pensé un peu à la victoire. "Quand nous étions devant à six, je me suis fait la réflexion car je savais que j'étais l'un des plus rapides. Mais dans le final, le duo Alvaro Hodeg et Brent Clé s'est détaché. Je me suis dit que le podium serait jouable car j'étais sans doute le plus véloce parmi les poursuivants. Ensuite, c'est rentré de l'arrière et il y avait des gars rapides dans le tas."

Désormais, le Limbourgeois attend le 9 juin pour épingler un nouveau numéro de dossard sur une course régionale. Une semaine plus tard, il défendra son titre de Champion de Belgique chez les Elites sans Contrat dans l'exercice contre la trotteuse à Ingelmunster. "L'an dernier, j'étais resté à Coxyde plusieurs jours pour reconnaitre le parcours. Cette année, ce sera plus difficile car je dois donner cours (Rutger Wouters est professeur d'histoire et de géographie. L'an dernier, le National avait lieu pendant les vacances scolaires, NDLR). En revanche, je ne changerai pas de machine. J'ai été champion avec un vélo qui a plus de dix ans. Je pensais acheter une nouvelle monture et ça ne s'est pas fait. Le podium sera l'objectif", établit celui qui pense également à la course en ligne du National le 22 août dont le lieu n'est pas encore connu.

Même en cas de prolongement de son titre en juin, Rutger Wouters n'envisage pas de quitter son équipe actuelle avec laquelle il s'est engagé en 2020. "Cet hiver, je n'avais aucune raison de changer. Je partirai uniquement si je peux signer un contrat pro quelque part. Même une Continentale ne suffit pas. J'ai plus de sécurité avec mon métier de prof. De plus, j'aime l'ambiance détendue ici où il n'y a aucune pression", termine-t-il.

 

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