Shari Bossuyt : « Je l'ai senti dès le début »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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Ce samedi, Shari Bossuyt (20 ans) a décroché le titre de Championne de Belgique Espoirs du contre-la-montre à Coxyde (voir classement). Pourtant,  il y a un mois, Julie De Wilde avait créé la sensation en terminant 3e du rendez-vous national en Elites, alors que Shari Bossuyt avait pris la 8e place ce jour-là. "Mais je n'étais pas encore à mon meilleur niveau, lâche-t-elle à DirectVelo. C'était mon premier chrono de la saison. Il fallait que je m'adapte un peu. De plus, je sortais d'un gros bloc d'entrainement et j'avais également eu mon vaccin contre la Covid-19. Tous ces petits éléments ont fait en sorte que Julie a été meilleure que moi à Ingelmunster". Cette fois-ci, elle était en grande forme. "Je l'ai senti dès le début. Le parcours me convenait avec une partie technique. C'était un avantage par rapport à d'autres concurrentes. À la fin du premier tour, j'avais 20 secondes d'avance sur Julie De Wilde et j'ai réussi à les conserver".

Pour préparer ce chrono, la Courtraisienne a participé à la manche de Coupe de France Fenioux sur piste au Mans la semaine dernière. "C'était un entraînement grandeur nature. Le niveau n'était pas très élevé mais qu'importe. Le but est de répéter ses gammes avant les Jeux. Je me suis bien amusée".

La voilà pleine de confiance avant de s'envoler samedi prochain vers le Japon où elle sera réserve de Jolien D'Hoore et Lotte Kopecky pour l'Américaine. "Il faut être prête à toute éventualité. Autrement, ce sera une belle expérience en vue de Paris 2024. Ce n'est pas la première fois que je me rends au Japon. Il y a deux ans, j'avais déjà remplacé Jolien D'Hoore pour une manche de Coupe du Monde. J'avais roulé une Madison avec Lotte Kopecky. J'espère que l'histoire ne va pas se répéter. Je souhaite évidemment le meilleur à Jolien D'Hoore et à Lotte Kopecky". L'objectif de Shari Bossuyt est surtout axé sur Paris 2024. Elle espère d'ailleurs que la fédération belge relancera un projet de poursuite par équipes. "Le plus dur n'est pas de trouver quatre, mais six coureuses qui ont le talent et la motivation. Tu ne peux pas te lancer là-dedans à quatre car si l'une se blesse ou est malade, tu te retrouves sans rien. Les temps à atteindre pour les Jeux ne sont pas simples, mais qui sait".

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