Marc Sarreau a rejoint tard ses coéquipiers ce lundi. Le coureur d’AG2R Citroën Team avait une bonne excuse. “Je viens d’être papa, sourit-il. Je suis content d’avoir eu les jambes car hier (lundi), c’était une longue journée pleine d’émotions”. Elle ne l’a pas empêché de bien commencer sur le Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine, avec une 3e place dès la première étape (2.1 - voir classements).

Le sprinteur de 28 ans, entouré d’une “équipe de grimpeurs”, estime avoir été bien protégé pendant toute l'étape, longue de 197,3 kilomètres entre Pons (Charente-Maritime) et Parthenay (Deux-Sèvres). “J’étais bien positionné dans le final. Bien sûr, on peut toujours refaire le sprint. Si j’avais été deux places devant dans le final, j’aurais gagné quelques mètres. Mais je suis quand même satisfait par cette entrée en matière”. Il estime avoir fait “un beau sprint” et juge avoir été “battu par des gars costauds". Elia Viviani est arrivé de derrière pour sauter tout le monde dans les derniers hectomètres. “Il est revenu fort sur la fin”, confirme Marc Sarreau.

À LA RECHERCHE D’UNE VICTOIRE DEPUIS PARIS-BOURGES 2019

L’ancien coureur de la Groupama-FDJ court après un nouveau succès depuis Paris-Bourges 2019. "Ça fait bientôt deux ans, je suis à la recherche de victoires. On veut toujours s’imposer donc il y a une pointe de regrets de ne pas gagner aujourd’hui (mardi) mais je suis quand même satisfait”, insiste-t-il.

Le Tour du Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine offre chaque année l’occasion aux sprinteurs de gonfler leur palmarès. “Je n’ai pas commis les erreurs que je peux faire parfois quand la confiance n’est pas là. Ça va finir par payer car je suis en confiance. J’espère le meilleur pour la suite de la course, ça ferait une belle semaine”. Acte II ce mercredi avec une étape entre Parthenay et Ruffec.