Tour Poitou-Charentes - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Crédit photo Nicolas MABYLE / DirectVelo

Elia Viviani (Cofidis) a remporté au sprint, ce mardi, la première étape du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine (2.1), disputée entre Pons (Charente-Maritime) et Parthenay (Deux-Sèvres) sur une distance de 198,4 kilomètres. L'Italien a devancé son coéquipier Simone Consonni et Marc Sarreau (AG2R Citroën Team). Elia Viviani s'empare par la même occasion du premier maillot blanc de leader de cette 35e édition (voir classements). Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo après l’arrivée.

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Portrait de Hugo HOFSTETTER

7e

« Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait le “Poitou”, mais je connais plus ou moins. Il peut y avoir des écarts de niveau. Des fois, ça ne roulait pas très vite, notamment au moment de la chute, à 5 kilomètres de l'arrivée, sur une petite route. Mais tout le monde veut faire un bon résultat et certaines petites équipes veulent se faire voir. Il suffit d'une vague, peut-être avec des coureurs moins habitués, et c'est sûr que ça fait un strike puisque c'est au millimètre. Rudy (Barbier) était au milieu, moi sur la droite. C'est pour ça qu'il s’est retrouvé dans la chute.

J'étais super bien placé après ça. Je suis resté bien calé dans la roue de Timothy Dupont, puis je me suis fait enfermer dans le rond-point. J'ai dû mettre un gros coup de frein et ça m'a bloqué pour lancer le sprint. C'est dommage parce que l'arrivée me convenait bien, j'avais les jambes. Mais le sprint c'est ça, des fois ça ne tient pas à grand-chose. Malheureusement, aujourd'hui (mardi), ce n'était pas bon.

Sur le papier c'était celle qui me correspondait le plus aujourd'hui. Mais il faut que tout soit dans la bonne lignée. Ici c'est plus compliqué car on a des grimpeurs, donc il faut se débrouiller plus ou moins tout seul… ».

Portrait de Jon IRISARRI RICON

Echappé en fin de course

« Nous avions vu qu'il y avait la possibilité d'attaquer. Le peloton n'allait pas très vite, l'échappée n'était plus très loin. On voulait essayer comme de toute façon on n'avait pas de sprinteur. On a essayé d'y aller tous les deux (avec Jokin Murguialday, NDLR) pour voir s'il était possible de surprendre le peloton. Avec un final comme ça, forcément les équipes veulent arriver au sprint. Il y a des équipes très fortes pour contrôler. Nous, on est venu pour faire la course, on veut toujours essayer avec quelqu'un, alors aujourd'hui on a tenté de loin. Il (Robin Skivild, NDLR) avait passé toute la journée devant lorsqu'on l'a repris, on se doutait qu'il était cramé. On ne pouvait pas lui en demander beaucoup. On a essayé, ça n'a pas marché, mais au moins on était là.

Nous n'avons pas vraiment un coureur pour le général. Il y a Murgui (Jokin Murguialday), qui se débrouille en contre-la-montre, on verra s'il pourra briller dans l'exercice. Sinon on vient prendre des échappées. L'année dernière sur la troisième étape, j'étais devant et on avait failli aller au bout (repris dans le dernier kilomètre, NDLR). C'est un bon souvenir et on va voir si c'est possible de faire la même chose encore une fois. »

 

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