Elia Viviani a rectifié le tir

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

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Après avoir perdu le sprint la veille face à Jason Tesson, Elia Viviani s’est imposé ce jeudi matin sur la troisième étape du Tour Poitou-Charentes en Nouvelle-Aquitaine (voir classements). “J'ai dit à Simone (Consonni) de sprinter comme s'il devait le faire jusqu'à la ligne car hier (mercredi), il me restait trop de distance. Simone a effectué un boulot parfait. Quand le train marche, nous sommes là et nous gagnons. Nous sommes très contents de cette fin de saison. Après les Jeux Olympiques, c'est une bonne période pour moi, Simone et tous mes coéquipiers“, explique à DirectVelo le sociétaire de Cofidis, 3e de l'omnium à Tokyo.

Au réveil, le sprinteur italien ressentait encore sa chute sur la deuxième étape qui lui avait occasionné des brûlures au niveau de la cuisse, du genou, du coude et du bras. “Ce matin, je ne me sentais pas bien. Comme si je ne pouvais pas prendre le départ... Mais je me sentais mieux sur le vélo qu'en marchant, donc ça allait“, tient-il à rassurer.

Cet après-midi, le Transalpin de 32 ans aura besoin d'être en forme pour réaliser le meilleur contre-la-montre possible afin de garder la tête du classement général. “J'ai une belle avance (12" sur Jason Tesson, NDLR). Mais c'est très dur pour un sprinteur un contre-la-montre de 23 kilomètres. Avec Simone (3e à 14", NDLR), nous sommes toujours là pour le classement général. Nous ferons le chrono à fond et nous verrons à quelle position nous serons. Dans tous les cas, nous essaierons de gagner une autre étape demain (vendredi)“, assure Elia Viviani. Peut-il faire comme les sprinteurs français Arnaud Démare en 2018 et Christophe Laporte en 2019 en s’imposant sur cet exercice chronométré ? “Je suis au courant mais ils sont très forts. Je n'ai jamais gagné un contre-la-montre, on verra bien“.

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