Lotte Kopecky sans sprint, les Belges sans médailles

Crédit photo Freddy GUÉRIN / DirectVelo

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Alors que les garçons ont déjà collecté quatre médailles - toutes sur les contre-la-montre, pour le moment -, les filles belges n'auront donc pas réussi à décrocher une breloque pendant ces Mondiaux disputés à domicile. Ce samedi après-midi, lors de la course Élites, Lotte Kopecky représentait la plus grande chance de réussite côté belge. 3e du Tour des Flandres 2020 et 2e de Gand-Wevelgem ces deux dernières saisons, elle se trouvait au sein d'un groupe d'une vingtaine de concurrentes dans le dernier tour de circuit. Une chance unique de faire parler sa pointe de vitesse. Mais la future sociétaire de l’équipe SD Worx n’a jamais pu remonter ses adversaires dans le moment décisif. "Le passage dans la région d'Overijse s'est bien passé pour moi. Par contre, j'ai eu plus de mal à digérer le circuit autour de Louvain. Tous ces virages et ses relances... J'étais trop loin au pied du Wijnpers. Devant, c'est parti très fort. Il a fallu faire un gros effort pour les rejoindre”, concède celle qui a d’ailleurs un temps été piégée et s’est retrouvée coincée dans un deuxième groupe. Avant que, par chance, le premier groupe des favorites ne temporise quelque peu.

Dans la toute dernière difficulté du parcours, la Flamande s’est encore une fois retrouvée dans le rouge, en bord de rupture. Ce qui l’a ensuite privée, bien qu’elle n’ait pas totalement craqué, de pouvoir pleinement jouer sa carte au sprint. “Dans la dernière ligne droite, je n'ai pas réussi à lancer mon sprint” (voir classement)

Jusque dans le dernier tour, Lotte Kopecky pouvait compter sur le soutien de Jolien D'Hoore - notre photo -, active dans le contrôle du peloton. "J'ai constamment parlé à Lotte. Je lui ai rappelé de boire, de manger, de s'épargner. J'essayais aussi de lire la course pour elle et de la placer dans les bonnes roues”, raconte celle qui fera ses adieux à la compétition samedi prochain pour la première édition du Paris-Roubaix féminin. “Je me sentais vraiment bien, j'avais de très bonnes jambes. Cependant, je n'ai jamais pensé jouer ma carte. La stratégie était définie avant la course. Lotte était notre leader et il fallait s'y tenir”.

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